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 They make me run again, my heart beats again - [Maxine]

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Nando Song

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MessageSujet: They make me run again, my heart beats again - [Maxine]   They make me run again, my heart beats again - [Maxine] EmptyLun 7 Déc - 22:38

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♣ ♣ ♣


   
   
They make me run again, my heart beats again


  Tour à tour, des jeunes – principalement étudiants – pénétraient dans le bâtiment déjà encerclé par des guetteurs prêts à donner à l’alerte dès qu’un flic passerait. L’endroit avait beau être très isolé et caché derrière une multitude d’arbres destinés à donner l’impression que Londres était bien loin, cela n’empêchait pas le fait qu’il était toujours probable que la police montre le bout de son nez pour x ou y raisons. Sécurité avant tout… et nuit de folie ensuite. Woop woop !

Comme un rituel ou bien un pass pour être accepté à l’intérieur, chacun levait le pack de bières ou quelque autre victuaille afin de montrer sa participation à l’évènement – car c’était bien ici l’une des seules règles : si tu fais la fête, tu participes en ramenant quelque chose. On savait bien que généralement, on se retrouvait trop vite à court d’alcool puisque tout le monde pensait que les autres amèneraient assez. Chacun amenait donc à boire pour plusieurs personnes – certains préférant fournir les alcools les plus forts destinés aux shooters, d’autres ramenant des masses de diluant, et les autres étant les rois incontestés de la bière.

L’alcool ne faisant pas tout, la plupart arrivait également les bras chargés de nourriture en tout genre – principalement des chips ou des sucreries destinées à finir dans l’alcool même afin de créer des mélanges comme le fameux vodka-tagada que les premières années aimaient tant – mais aussi les poches pleines de choses bien plus fortes et illicites. En effet, ce genre de soirées était un moyen parfait pour les dealeurs de trouver aisément des consommateurs sans avoir le risque de tomber sur un flic.

La musique battait déjà son plein et le lieu se retrouvait rapidement empli de fumée de cigarettes mais aussi de petits plaisirs que certains étudiants aimaient tant. Une bonne nuit qui s’annonçait pour ces jeunes fauves qui aimaient tant l’excès et l’ivresse de la jeunesse. On ne vivait qu’une fois et peu importait les conséquences de leurs actes tant qu’ils pouvaient accomplir ce qu’ils désiraient réellement. Inconscients et immatures, la plupart ne se préoccupait même pas de savoir chez qui ils se rendaient pour cette fête sauvage. Vu la décoration luxueuse, il était facile de comprendre qu’ils se trouvaient chez quelqu’un de très riche. Quelqu’un d’assez riche pour se fournir en caméras de surveillance dernier cri… chose qui n’inquiétait en rien les étudiants fêtards qui savaient pertinemment que leur hôte, le fameux Party King, avait tout prévu pour régler ce petit problème.

A l’extérieur, plusieurs mutants songeaient à se relayer tour à tour pour brouiller les informations reçues par les caméras de surveillance. Pas question de les couper car l’équipe de surveillance devinerait aussitôt que quelque chose se tramait ; mieux valait donc leur faire croire que tout allait bien en laissant une image télépathique fictive. Nando, quant à lui, leur avait rappelé qu’une simple photo posée face à la caméra suffirait à laisser penser que rien ne se passait dans la demeure. Pas bêté té… C’était dans ce genre de situations que l’on comprenait pourquoi il était à la tête du groupe. Il réfléchissait, LUI ! Pourquoi faire compliqué et s’épuiser quand on pouvait faire bien simple sans se fatiguer pour un sou ? Et en plus ils auraient une jolie photo de l’état du lieu avant leur passage ! Ouaiiiiis ! Hum…

Une fois les derniers problèmes réglés, il était temps de faire la fête et d’en profiter à fond. But first : A BOIRE ! Marchant tranquillement dans le large salon envahi par la populace, Nando observait ses invités avec fierté. Bientôt, ce luxueux bâtiment ne serait qu’un squat redécoré à leur façon. Rejoint par un de ses amis qui lui tendait à boire, il attrapa la bière en souriant et trinqua avec de boire trois grosses gorgées. Fronçant un brin les sourcils derrière ses lunettes rétro aux verres teintés de bleu – qui lui donnaient un air complètement déluré, c’était bien là l’idée – il se tourna vers la chaîne hifi qui se trouvait à l’autre bout de la vaste pièce et d’un simple geste de la main vers celle-ci il s’écria « LOUDER ! » tandis que le son s’élevait, bien plus fort, contrôlé par la force télékinétique qu’il avait imposée aux boutons de réglages de l’appareil. Une bonne soirée qui s’annonçait.

Une fois satisfait du son, il rejoint son groupe d’amis coréens installés sur l’un des quatre larges canapés. Sans prendre le soin de se déchausser ou de faire attention au cuir, ils le piétinaient sans gêne, renversaient de temps en temps un peu d’alcool dessus ou de la nourriture, s’asseyaient sur les accoudoirs, sans le moindre remord quant à l’état final qu’ils laisseraient à ce pauvre canapé… et aux trois autres. Jetant négligemment ses lunettes dans un coin, Nando sauta lourdement sur ses amis qui l’insultèrent aussitôt avant de finalement se mettre à rire à gorges déployées. Levant leurs verres et bouteilles, ils s’écrièrent tous ensemble « 재미있게 보내! » avant de traduire pour leurs amis anglophones « HAVE FUN ! ». Cet appel fut bien évidemment de suite suivi de hurlements et de rire destinés à annoncer le début officiel de la fête. A partir de cet instant, tout pouvait arriver. Absolument tout.

   

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Maxine Petrov

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MessageSujet: Re: They make me run again, my heart beats again - [Maxine]   They make me run again, my heart beats again - [Maxine] EmptyMer 9 Déc - 0:24

They make me run again, my heart beats again


 
feat : Nando & Maxine

T'étais arrivée à expiration, ton cerveau et ton corps étaient en totale déconnexion. Tu n'arrivais même pas à tendre le bras pour éteindre ce fichu téléphone qui sonnait encore et encore sans en avoir mare. Il te narguait, tu en étais sure. Si tu avais pu tu l'aurais sans doute fait exploser d'un regard, mais ça tu n'en étais pas capable alors tu râlais, enfin tu émettais un son comparable à un grognement. Faute de mieux tu avais tenté de l'ignorer, l'incorporant à tes rêveries avant de finir par jurer dans ta langue natale. Un instant tu t'étais demandée si appeler Sean pour qu'il vienne l'éteindre n'était pas la meilleure des solutions. Puis résigné tu avais essayé de ramper, enfin de te traîner vers ton téléphone. Et c'est seulement au prix de 10 grosses minutes que tu réussis à l'atteindre, enfin. Instinctivement tu mis l'appareil sur ton oreille avant de te rendre compte en entendant une énième fois la sonnerie que tu n'avais pas décroché. «Tellement stupide... ». Finalement tu laissa glisser ton doigt jusqu'à ton écran profitant d'avoir les yeux  ouvert pour le mettre en haut parleur. La personne au bout du fil ne tarda pas à hurler te faisant sursauter au passage. « Higgs t'es où ?? Ça fait une heure que j'essaye de te joindre ! » Si tu avais été plus en forme, sans doute lui aurais tu répondue quelque chose dans le genre : Merci pour l'info j'avais pas remarqué, ça fait juste une heure que tu  me casse les couilles. Mais non tu te contenta de répondre une phrase à mi chemin entre de l'anglais, du russe. « Je dormais... » « Mais il est genre...5 heures de l'aprem...» «Magne toi... » «Ok...Ok...Y'a une putain de soirée de prévue dans une baraque de riche ce soir, tu vois un peu dans le genre undergroud. Faut à tout prix que je te vois avant d'y aller» Un long silence s'en suivit pendant lequel tu ramena à toi toutes les connexions neuronales que tu avais en stock avant de répondre. «Ok attend moi au même endroit que d'habitude dans...une heure... » Tu allais raccrocher quand tu hocha la tête pour toi même « Oh et pense à m'indiquer l'adresse de cette soirée ». Tu n'avais pas prit la peine d'attendre la réponse, tu avais déjà raccroché, de toute façon, tu ne lui laissais pas vraiment le choix alors, toute réponse était superflue. Maintenant pleinement réveillé tu t'étais dirigé vers la salle de bain pour une courte douche froide salvatrice. Ça t'avait remis les idées en place, puis tu t'étais préparée pour sortir. Tu avais insisté sur le crayon et le far à paupière noir, comme à chaque fois que tu sortais, comme si le fait de noircir tes yeux te permettais de montrer aux autres la noirceur de ton âme. Pour les vêtements tu t'étais dirigé vers un classique, une robe noir moulante et bien trop courte. Elle ne laissait pas beaucoup de place à l'imagination cette robe mais toi ,ça ne te dérangeait pas, au contraire. Pire t'avais même été jusqu'à mettre des bats tenus par des porte-jarretelles toujours dans cette idée de provocation gratuite. Pour finir t'avais enfilé ta sempiternelle paire de ranger histoire de pouvoir courir vite...

Ça faisait maintenant un bon quart d'heure que tu attendais dans le froid que Ben arrive et il va sans dire que tu n'étais pas du genre à attendre. Pour être clair si ce dernier n'avait pas eu l'information que tu voulais au sujet de cette soirée tu serais partie à peine après quelques minutes d'attente. Machinalement tu t'étais posée contre un mur t'allumant une cigarette tout en jurant que tu allais lui faire regretter de te faire perdre ton temps. Au final Ben étais arrivé près de 10 minutes après toi. 10 minutes pendant lesquels tu avais échafaudé plusieurs moyens de tortures plus extravagants les uns que les autres. La transaction avait été rapide, simple et efficace. Il t'avais payé 100 livres et toi tu lui avais annihiler son pouvoir pour le reste de la soirée. Enfin ça c'est ce que tu lui avais dit car pour dire vrai, comme pour le punir de t'avoir fait poiroter presque une demi heure, tu avais fait en sorte de ne lui laisser que 4 heures de répit. Il avait fini par te tendre le papier où était indiqué l'adresse de la soirée avant de partir non sans te souhaiter une bonne soirée.

Quelques heures plus tard tu étais arrivé à l'endroit indiqué et le moins que l'on pouvait dire c'est que il y avait du peuple. Et l'énergie qui en découlait laissé à penser que la plupart des gens présents étaient des mutants. T'avais eu un sourire en te disant que la soirée allée être bonne puis tu t'étais dirigé vers l'entrée. T'avais envie d'y entrer, histoire de foutre un peu plus le bordel, de te défouler et de faire quelques transactions. Petit bémol tu avais oublié de ramener un petit truc pour le chekpoint de l'entrée. Qu'à cela ne tienne tu t'étais approchée d'un groupe de jeune mutant. Tu les avais dragué ouvertement avant de leur faire une petite bouille pour qu'ils te laissent emprunter leur bouteille de Vodka. Tu n'avais pas eu besoin de trop négocier, ils étaient déjà bien amochés.
Une fois la porte passé t'avais laissé la bouteille sur une table et tu t'étais lancé dans un petit tour du propriétaire non sans prendre un verre de bière au passage .La maison était franchement pas mal et vu les tableaux accrochés aux murs tu te doutais bien que cette soirée n'était pas le fait de ses propriétaires. Finalement t'avais fini ta ronde dans le salon te posant contre un mur tout en regardant les autres s'amuser autour de toi. Maintenant que tu étais en plein cœur de la soirée toi aussi tu étais prête à t'amuser...

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Nando Song

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MessageSujet: Re: They make me run again, my heart beats again - [Maxine]   They make me run again, my heart beats again - [Maxine] EmptyMer 23 Déc - 22:50


   
   
They make me run again, my heart beats again


  La fête battait son plein, le son toujours plus fort, les basses toujours plus puissantes et les extrêmes toujours plus présents. Au bout d’une heure, le bâtiment avait déjà commencé à être sévèrement endommagé de façons diverses et variées. Le sol de l’entrée, autrefois luxueuse et brillante tant le marbre avait été lustré, était désormais recouvert de boue et d’herbe mais aussi de papiers et de bris de verre laissés ça-et-là par les invités entrant et sortant comme dans un moulin.

Le couloir qui desservait les principales pièces n’était plus aussi parfait qu’à leur arrivée : les cadres et tableaux en tout genre n’était plus disposés de façon parfaitement symétrique, presque maniaque. On pouvait même lire des petits messages écrits au marqueur ou à la bombe sur les murs et même les portraits de famille où certains malicieux avaient dessiné des moustaches, des lunettes et autres stupidités sur les visages des ancêtres de cette illustre famille dont personne ne connaissait en fait le nom… à quoi bon penser à ça après tout ?

Et ce fameux salon… ce pauvre salon digne d’une publicité d’Ikea mêlée à une brochure pour une visite historique… Les lustres et luminaires étaient recouverts de bouts de tissus et vêtements afin de tamiser la lumière de leurs ampoules. On notait d’ailleurs que le large luminaire principal avait fini au beau milieu de la pièce, explosé au sol et écrasant la belle – et défunte – table noire qui trônait juste en dessous. Visiblement, trois vestes et deux paires de chaussures lancées dessus avaient eu raison de lui et l’avait fait tomber. Tant pis. Plutôt que de se sentir coupables, les jeunes fêtards avaient eu fait de transformer ce luminaire en canapé aux formes originales. Mieux valait ne pas chercher à comprendre la logique d’un jeune adulte imbibé d’alcool et d’autres substances…

De son côté, Nando passait d’un groupe à l’autre, s’assurant que tout le monde passait une bonne soirée. Il n’était d’ailleurs jamais le dernier pour proposer une petite activité visant à dégrader toujours un peu plus le bâtiment qu’il avait lui-même choisi pour organiser cette soirée borderline. La musique changea à nouveau, passant d’un style techno hardcore à quelque chose de plus stupide : What does the fox say ? Quelqu’un avait osé mettre cette musique entêtante qui allait leur rester dans la tête pendant des heures ! Sans surprise, toute l’assemblée se lança dans l’imitation d’animaux afin de suivre le premier couplet de cette musique idiote mais pleine d’énergie et dont ils connaissaient tous les paroles.

Ses amis les plus proches étaient d’ailleurs en plein interprétation personnelle de la chanson, debout sur le canapé qu’ils piétinaient depuis des heures, prétendant être de grands chanteurs. Visiblement, l’alcool faisait des miracles. Souriant largement et dévoilant une rangée de dents bien blanches, le télékynésiste continua d’avancer tranquillement tout en se dandinant sur le rythme de la musique et finit par se retrouver face à une jeune femme vêtue d’une robe noire… enfin « vêtue » était un bien grand mot vu ce qu’elle couvrait réellement mais Nando n’y prêta pas vraiment attention, se focalisant plutôt sur le visage mystérieux de la belle inconnue aux yeux maquillés de noir intense. Etait-ce important de préciser qu’il avait réussi à dénicher un serre-tête rehaussé d’un large nœud kitch lui donnant un air encore plus adorable que d’habitude ? Peut-être bien. Nando n’avait pas peur du ridicule – ou plutôt n’avait aucune notion de ce qu’était le ridicule – aussi il n’hésita pas à aller parler à la jeune femme, sans se préoccuper le moins du monde de sa propre apparence.

« Hey toi ! » avait-il tout simplement lâché en lui tendant une bière qu’il ouvrit juste devant elle – il fallait prendre soin de ses invités (même si certains invités s’étaient invités d’eux-mêmes) « Moi c’est Nando et t----»

Pas le temps de finir sa phrase, un de ses amis le héla à l’autre bout de la pièce, profitant d’un moment calme entre deux chansons. Visiblement, il y avait quelque chose d’intéressant à voir. Il n’en fallut pas plus pour troubler l’attention de Nando qui commençait déjà à s’éloigner de Maxine sans rien dire. Quelques pas plus tard, il regarda furtivement derrière lui et revint rapidement sur ses pas pour l’attraper par la main en lui disant, « Ils ont réussi à ouvrir une autre salle. Viens ! »

Non Nando, on ne prend pas les inconnus par la main surtout quand ces mêmes inconnus sont uniquement vêtus de noir et qu’ils ont des jambes parfaites, un regard mystérieux et une aura étrange. Oui, la demoiselle est bien charmante et tu ne la connais pas. Oui, bien évidemment, moins tu connais les gens et plus tu leur sautes dessus. Mais non, mais… bon tant pis…

Il marqua cependant un temps d’arrêt, prenant visiblement conscience de la réalité des choses. Ah non, monsieur avait tout simplement décidé de laisser son joli serre-tête sur une statue en partie taguée par ses amis et à qui on avait offert une belle écharpe à l’effigie de Manchester. Priorité.

Pas le temps de penser, la troupe de Nando – bien connue sur le campus à cause de leurs actions violentes et revanchardes – les avait déjà entourés en riant et en répétant dans tous les sens que la pièce à découvrir était hallucinante : ‘Biiiien mieux que le salon’, d’après les dires de son bras droit, Inseok qui avait pourtant déjà refait la décoration de ce fameux salon à coup de bombes de couleur, de marqueurs mais aussi d’alcool et autres.
   

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