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 Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth)

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Elisabeth Blink

Elisabeth Blink


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MessageSujet: Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth)   Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth) EmptyLun 23 Nov - 16:15

Don't make a wish. It can become reality.


J'étais de mauvaise humeur, y a pas à dire. Pourquoi ? Parce qu'actuellement, pour prendre mon petit-déjeuner j'étais obligée de me tenir debout parce que les chaises de notre petite cuisine, à moi et mon frère, étaient squattées par ses amis. Qui eux étaient bien plus réveillés que moi. Ils parlaient en coréen, ce qui n'était pas une excuse puisque je le comprenait moi même très bien depuis des années. Nos parents avaient tenus à ce que l'on parle nos langues maternelles et avec Shuri nous avion tenus à connaître aussi celle de l'autre. Donc non le problème était pas le coréen. Ce n'était pas non plus qu'ils parlaient très vite pour l'heure matinale puisque... avec un frère comme le mien vous étiez habitués à cela aussi et que j'étais moi même du genre à parler assez vite. Non, c'était définitivement que je m'étais levée du mauvais pied et qu'être debout pour boire mon thé me mettait de mauvais poil. Attrapant une dernière pâtisserie sur la table, poussant légèrement Nando du coup pour pouvoir y accéder, je me téléportais dans ma chambre... Et finissais dans la salle de bain. Je soupirais à nouveau. Mes pouvoirs étaient tellement instables en ce moment, depuis que j'avais parlé avec mes parents de ma famille biologique d'ailleurs ce que je savais être lié. Je soupirais et, posant la fin de mon repas, prenais une douche rapide et bien chaude. Je savais que si je traînais trop un des garçons viendraient me déranger. Nandon, mon ex, ne connaissait pas tellement la notion de pudeur. Ou alors, on avait définitivement pas la même... Les deux sûrement ! Et puis, pourquoi ces jeunes dormaient chez nous et squattaient ma salle de bain hein ? Parce que Shuri et moi avions laissé faire sûrement. Je soupirais en passant mes vêtements. J'avais laissé faire... j'avais laissé faire... Le pire c'est que généralement, cela ne me gênait pas. Mais en ce moment, j'avais plus besoin de solitude que le reste du temps.

Embarquant ma pâtisserie, mon sac contenant tout ce dont j'avais besoin pour mon boulot, je quittais l'appartement par la porte, ignorant les regards surpris des garçons. Mes pouvoirs étaient instables aujourd'hui, je n'avais pas envie de prendre le risque de commencer ma journée par une petite baignade imprévue dans la Tamise comme ça m'était déjà arrivé. Et puis faire la route en vélo jusqu'au campus universitaire permettrait sûrement de me détendre un peu, profitant de la vue que le voyage m'offrait sur Londres. Restait qu'à espérer que je n'avais pas encore un fois laissé mon vélo au labo, repartant grâce à mes pouvoirs. Mais non, ce n'était pas le cas alors je l'enfourchais et prenais la direction du campus, me ravissant du vent sur mon visage. C'était quelque chose que devait sûrement ressentir Shuri quand il utilisait son pouvoir en extérieur, c'est à dire très souvent. Le mien n'offrait pas cette possibilité, ni celle de regarder le paysage même si justement, en temps normal, aucun paysage ne m'était inaccessible. Mais j'aimais l'idée de ressentir une partie des sensations que connaissaient mon frère, comme si cela me permettait de partager une chose de plus avec lui. Encore une mais nous étions très partageur. J'avais même partagé avec lui la chambre de mon premier appartement étudiant qui n'était constitué que d'une pièce et une salle de d'eau. Au tant dire qu'on débordait pas de place dedans. Et qu'il était censé dormir dans sa chambre chez nos parents plutôt que de venir squatter la mienne. On avait définitivement un truc avec le squatter dans notre entourage. A commencer par le temps qu'on passe chez Sean et Mallory sans oublier le temps que les autres passent chez nous. Finalement, je me mis à sourire à cette idée, me remémorant quelques situations comiques que ces habitudes avaient créé. Comme le fait que Sean découvre la mutation de sa sœur. Les fois où leurs parents avaient failli nous surprendre en pleine... utilisation de notre don. La fois où j'avais débarqué chez Ambre et Léo... au très mauvais moment et que je ne leur avais toujours pas avoué d'ailleurs. C'était mieux, je m'étais assez souvent fait botté le cul par Leo sur un tatami pour pas avoir de lui donner des raisons supplémentaires. Et c'est donc souriante à cette idée que j'arrêtais mon vélo au pied du bâtiments où se trouvait mon laboratoire, libéré d'une pression dont j'ignorais encore l'origine.

Mais bon, pouvoirs qui merdaient ou pas... je tentais la téléportation jusqu'au labo, ce qui fonctionna à merveille. Je souris en me retenant une micro danse de joie. J'avais pas forcément informé la terre entière de mes problèmes de pouvoirs, c'était pas le moment. Au lieu, de cela, je retirais ma veste et attrapais ma blouse que je ne prenais pas la peine de mettre. Je la mettais pas si souvent que ça au final d'ailleurs... Probablement parce que je passais pas mon temps à faire des expériences qui nécessitaient ce genre d'équipement. Ordinateur allumé, je lançais le fichier qui contenait la rédaction de ma thèse, ainsi que des fichiers contenant des comptes rendus divers et autres. Aujourd'hui, on taffait la thèse. Parce qu'à jouer à vouloir aider tous les mutants, j'en oubliais parfois mon sujet de thèse. Mais ça montrait au moins que j'étais douée dans ce que je voulais faire... Restait plus qu'à trouver comment neutraliser une mutation au besoin... Et rédiger ce paragraphe sur les modifications de la paire 14 de chromosomes qu'apportaient certaines mutation. J'étais totalement plongée là dedans, mon second café de la matinée à portée de main et mon ventre recommençant à gargouiller, quand ma concentration fut brisée par un de mes collègues me posant sa main sur l'épaule. Automatiquement, je sursautais et me retrouvais donc de l'autre côté de ma paillasse, déclenchant ses rires. Je voulais juste te dire que je pars, tu restes toute seule... Enfin, ton cobaye favori vient d'arriver. Et continuant à rire, il partit. Je mis quelques secondes à réaliser ce qu'il venait de dire. Je compris enfin juste avant que Delsin entre dans mon champ de vision. Me téléportant à ses côtés, je lui offris un énorme sourire avant de poser un baiser doucement sur sa joue, me réjouissant du contact de mes lèvres sur sa barbe naissante. Bonjour... Un murmure tout doux avant que je me reprenne. C'était Delsin... et toute proximité naturelle entre vous était à mal venue dans ce laboratoire où il venait généralement pour sa sœur. Et puis de toute manière, il semblait pas avoir envie de profiter plus de cette proximité que je savais pourtant ne pas sortir de mon imaginaire. On avait prévu de se voir aujourd'hui et j'avais oublié ou... ? Ou tu voulais me voir ? Nan on dit pas ça Eliz bordel. Ou ceci est une visite surprise. Quelque chose est arrivé? Si oui, j'espérais de tout cœur que ce n'était rien de grave.

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Delsin Miller

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MessageSujet: Re: Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth)   Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth) EmptyDim 6 Déc - 22:42



❝Don't make a wish. It can become reality.❞
Delsabeth
La matinée commençait bien je le sentais. La veille j’étais revenu d’un voyage d’un voyage de Californie. Bram m’avait mis sur le coup d’une mission à San Francisco. J’avais du infiltrer une compagnie qui s’était loué les services d’une jolie brune, une mutante lunatique aux pouvoirs bien mystérieux. Les premières images semblaient prometteuses. Il ne m’en avait fallu pas plus pour y filer. Je m’étais arrangé pour devenir grade du corps auprès du patron, avec une chaude recommandation de Bram tout allait très bien. Après tout la réputation de l’Américain n’était plus à refaire. Quelque soit le milieu il était respecté. Il n’y avait pas à dire cela avait été un sacré avantage. J’avais fini par la voir, deux semaines après. Non, ce n’était pas elle, une simple métamorphe un peu trop cleptomane. J’avais accompli ma mission, la mutante était morte et moi j’avais filé discrètement. Que voulez vous, le business c’est le business. Je n’avais jamais eu de problèmes avec le fait d’éliminer des mutants, ce n’était comme si je les considérais comme mes « frères », nous étions tous pareil dans le fond : des monstres. Je soupirais en repensant l’apparence qu’avait prise cette femme. Cela m’avait perturbé, elle l’avait vu, elle l’avait rencontré … ou juste aperçu à la télé. Je n’en savais trop rien. Elle-même n’avait pas su le me le dire. Lux Miller, ce nom, elle ne le connaissait pas. J’avais l’esprit complètement embrouillé. Sans compter que j’étais encore un peu fatigué. Des voyages en avion si rapprochés, décidément, je ne m’y ferai jamais. Il faut croire que je continuais à être « jet-laggé ». Bram m'aurait probablement dit que j'étais devenu trop vieux. Je soupirais en me concentrant simplement sur l'eau chaude qui me coulait dessus. Une douche après un jogging, il n'y avait rien de mieux. Après quelques minutes, je sortis et enroula une serviette autour de ma taille. Immédiatement la porte s'ouvrit laissant place à Carter... ma charmante colocataire. Il fonça sous la douche... à croire qu'on n'avait pas le temps d'être pudique dans cet appartement. Je soupirais et sortit tout de suite. Je ne fus même pas étonné de voir Sydney accoudé au comptoir de la cuisine en train d'essayer d'apprendre des insultes en allemand. Je levai les yeux en l'air. Je ne pris même pas la peine de le saluer et je foncer dans ma chambre. Je me mis en tenue plus appropriée parce que je n'aimais pas vraiment le fait que Syd et Cart' me voient à poil de manière aussi régulière. Je passais un seul jean et un tee-shirt noir. Rapidement je rangeais quelques trucs dans mon sac. Tout se fit rapidement, j'appréciais mes deux amis, mais vraiment ils étaient envahissant parfois. A cet instant, j'avais envie de changer d'air. Je filais en saluant qui voulait bien m'entendre.

Un trajet jusqu'à l'université de Londres et un détour plus tard, j'étais devant la porte du laboratoire à Eliz. Bon. Je pris une grande inspiration. Ma main était déjà posée sur la poignet dans la porte, mais j'étais incapable de faire le moindre mouvement/ Bordel, qu'est-ce que j'étais en train de faire ? Je n'avais pas de rendez-vous médical avec elle. Je venais juste pour la voir, ouais. Juste parce que ça me plaisait de voir le visage de cette belle rousse. Elle m'apaisait, je me sentais bien avec elle. PUTAIN DELSIN ! Non, je ne pouvais pas, je ne pouvais ressentir tout ça. Ce n'était pas autorisé. Puis je n'étais pas un gars pour elle. Elizabeth était si douce, si gentille, si.... si ! Moi je tuais des mutants, des humains, sans distinction. J'étais un monstre. Je n'étais vraiment un type pour une femme aussi bien qu'elle. Je soupirais, j'allais tourner les talons quand quelqu'un me fit face. Je ne l'avais pas senti. Je fis face à un homme un peu plus petit que moi. Il fit un grand sourire. Delsin Miller, c'est ça ? J'acquiesçai d'un signe de tête. Le cobaye d'Elizabeth, j'allais la voir justement, suivez-moi. Comme si j'avais besoin de ce nœud-nœud pour entrer dans le labo. J'entrais comme je voulais d'abord. Bref, je le suivis quand même. Je fus assez proche pour entendre le « ton cobaye favoris ». trois mots qui suffirent à me troubler pourtant. Enfin c'était stupide, dans le fond ça voulait rien dire. Ça ne signifiait pas qu'elle avait des sentiments autres que la sympathie pour moi. Puis j'étais son favoris parce que nous étions amis. Je supposais que les chercheurs ne grattaient pas tous l'amitié avec leurs sujets d'expérimentation.

Instantanément, elle était à coté de moi. Elle me salua en posant un bise sur ma joue. Contact. Il n'y avait pas à dire, son pouvoir arrivait toujours à me surprendre. Se téléporter aussi rapidement, encore maintenant j'avais du mal à suivre. Tout de suite, un sourire se forme sur mes lèvres. Je me penchai pour lui poser la même bise sur sa joue. Mes doigts vinrent frôler la peau sa nuque sans que je ne m'en rende compte. Salut toi. Je me sentais mieux. Je n'étais plus fatigué. Je ne pensais plus à cette mission qui avait viré au gros n'importe quoi. Elisabeth était là. Alors elle demanda si elle n'avait pas oublier un rendez-vous. Son visage juste après exprima de l'inquiétude. Elle avait peur que quelque chose se soit passé. Je posai ma main sur le haut du crane de la scientifique. Tu te fais trop de soucis la grosse tête. Tout va bien, je l'avait tapoté affectueusement. Bon ok, ce n'était peut-être pas la meilleure chose à faire. Et je me sentais débile. J'adorais fréquenté Eliz, mais bon sang, qu'est-ce je pouvais faire n'importe quoi quand elle était dans le parages. Un peu plus et j'étais presque en train de devenir maladroit. Je perdais mes mots. J'entendais d'ici Bram râler comme quoi je ne devais pas la fréquenter, qu'elle me rendait faible. Je savais bien que les sentiments, ce n'était pas pour moi, pour nous. Mais c'était plus fort que moi. Non, tu n'as rien raté. Je suis rentré hier des USA et puis je me suis dit que j'allais venir..... aux nouvelles. Voir comment vont tes recherches, si tu..... recherches bien. AWKWARD. Non vraiment ça n'aurait pas été plus simple de dire directement qu'elle m'avait manqué et que j'avais eu envie de la voir. Non il avait fallu que je me ridiculise. Non vraiment, la drague c'était pas mon truc. D'habitude, c'était moi qu'on draguait et encore, même dans ce genre de situation je n'était pas doué. Sydney avait plus de talent que moi pour emballer c'était certains. BREF. Toujours est-il, que je viens t'enlever de ton travail pour quelques instants. Tu crois que tu as quelques heures à accorder à ton « cobaye préféré » ? Je m'étais permis de faire les guillemets avec mes doigts pour illustrer les propos du gars que j'avais vu juste avant. Alors que j'avais sa réponse, je sortis un thermos de café de mon sac à dos. Avant de sortir quelques pâtisseries que j'avais achetées juste avant de venir ici. Il y avait du cake, des muffins, quelques scones. Deux tasses vinrent accompagner le tout, il ne manquait qu'une nappe et des bougies.... bon si on enlevait le fait que le table était une paillasse de laboratoire. Je m'installais sur un tabouret et servis les cafés dans leurs tasses. Allez viens, raconte moi ce que tu as fait pendant ces deux semaines. Je veux tout savoir. Je pris la première gorgée de café en la regardant patiemment. Pendant quelques instants je me perdis dans ses yeux. L'instant était agréable, faites qu'il dure.


© Pando
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MessageSujet: Re: Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth)   Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth) EmptyMer 9 Déc - 23:40

Don't make a wish. It can become reality.


Mon cobaye préféré... C'était fou comment la simple mention de Delsin par un de mes collègues suffisait à me faire tout sortir de la tête et à poser un sourire sur mes lèvres. Delsin était là... Je me retournais pour le voir entrer dans la pièce et je ne pouvais m'empêcher de sourire béatement. J'étais stupide et j'en avais parfaitement conscience. Etait-ce ma faute si sa présence suffisait à me faire sentir en sécurité ? D'une façon si différente des autres personnes. Shuri et mes parents, leur présence me rassurait mais c'était quand je sentais déjà le danger, quand je l'avais déjà connu. Et je les aimais aussi pour ça mais c'était pas la même chose, pas le même domaine. Nando avait réussi à me faire oublier un peu mes peurs fut un temps. Je me sentais bien avec Amber et Leo, comme si le danger n'allait pas nous toucher sûrement parce qu'avec eux je n'avais qu'envie de rire et de partager ce que la vie nous offrait tant qu'elle nous l'offrait encore. Mais Delsin c'était différent, c'était... comme si le danger n'existait plus de la surface de la terre. Comme si je n'avais pas connue toutes ces choses qui hantaient encore mes nuits à l'occasion. Il me faisait me sentir en sécurité. Mais quand je posais mes lèvres sur sa joue ce ne fut pas la sécurité que je sentais. Non c'était plus comme une décharge électrique qui parcourrait mon corps, me créant un faible picotement au bout des doigts. Je sentais le rouge me montait aux joues mais je ne m'en souciais pas. Une partie de moi voulait croire que Delsin ne pouvait se douter de quelque chose mais je savais très bien qu'il ne pouvait douter des émotions qu'il créait chez moi. Je pensais à ces heures de silence que l'on avait partagé quand je l'emmenais dans mon village natale. Ces discussions sans fin quand je tentais de lui expliquer mes travaux. Et moi qui appréciait qu'il me parle de son travail, de sa vie, de comment il ne supportait pas ses coloc' à l'occasion... Enfin colocataire... Visiblement, chez lui aussi tout le monde squattait, il n'y avait pas que chez moi. Je frissonnais quand ce fut au tour de ses lèvres de se poser sur ma joue, ses doigts frôlant la peau de ma nuque. Je l’assiégeais de question, soudain paniquée d'avoir pu l'oublier. Mais bon, je savais parfaitement bien que rien ne pouvait me faire oublier un de mes rendez-vous avec Delsin. J'étais plus prise de panique à l'idée qu'il avait simplement eu envie de me voir, de venir me voir. Paniquée de voir enfin chez lui quelque chose qui pourrait me dire que mes espoir n'étaient pas totalement infondés. Je le laissais me tapoter la tête comme si j'étais une gamine en baissant les yeux presque honteuse.

Je relevais la tête pour répondre que je n'avais pas une grosse tête quand il reprit la parole. Pourquoi mes yeux étaient vrillés dans les siens juste au moment où il prononça cette phrase ? Il avait forcément remarqué le plaisir non caché qui était passé dans les miens quand il m'avait dit à sa manière bien à lui qu'il était juste venu me voir pour me voir moi. Parce que mes recherches... il savait bien que quand je trouvais quelque chose, je le prévenais directement, une fois à moi de lui dire de ne pas perdre espoir pour Luxanna. Alors je savais que venir voir si mes recherches se passaient bien, c'était qu'il venait me voir tout simplement. Je recherche bien, oui oui! Je lui adressais un clin d'oeil histoire qu'il ne puisse douter de ma petite moquerie même si au fond je trouvais ça plus qu'adorable. Je trouvais tout chez lui adorable de toute façon. Merde Leo avait raison : j'étais définitivement foutue depuis qu'il était entré dans ma vie. Et mon cœur rata un nouveau battement quand il dit qu'il vient me kidnapper quelques heures. C'était minable de réagir ainsi mais je ne pouvais m'empêcher d'être contente qu'il fasse se genre de chose. Je le regarder sortir un thermos de café et même des pâtisseries. Cela commençait à ressembler... nan nan nan je pouvais pas le penser où là je ne répondais plus de moi. Je me mis des baffes mentales. Ce n'était qu'une pause petit-dej entre amis, une simple pause petit-dej entre ami. J'en prenais bien avec Amber et il n'y avait que de l'amitié entre nous ! Alors pourquoi je ne pus m'empêcher de prendre cette vois si douce pour lui répondre. Tout ce que tu veux pour mon cobaye péféré. Sauf que moi, je ne mettais pas les guillemets ni dans ma voix ni avec mes doigts car il était réellement mon préféré. M'accrochant à son bras, je venais lui déposer un baiser plus long sur la joue. Parce qu'avec cette proposition de me sauver de mon travail, il me permettait aussi de finir de faire disparaître mes ressentiments par rapport aux squatteurs de mon appart et mon inquiétude constante depuis que j'avais appris que des membres de ma famille biologique me cherchaient.

Je souris et transloquais un tabouret jusqu'à sous mes fesses de façon à ne pas m'éloigner. Tout en gardant une distance respectable entre nous, je voulais pas le faire paniquer... Fin je doutais que Delsin parte en courant, il en fallait plus pour lui faire peur. Je me mordis la lèvre. Il voulait tout savoir ? Tu savais que les Philippines à cette époque de l'année sont magnifiques? Une boutade. Il connaissait mon habitude à aller partout. Je soupirais... Deux semaines ? Elles m'avaient paru longue que ça. Avec mes pouvoirs qui foutaient le dawah dans ma vie, elles m'avaient paru interminables. Tu veux vraiment savoir? Je portais la tasse à mes lèvres, ne quittant pas ses yeux des miens, trop heureuse de pouvoir me plonger dedans. Il hocha la tête, ne parlant pas... comme s'il sentait que j'allais pas lui dire un truc joyeux. Je contrôle plus mon pouvoir, ou presque. J'ai passé plusieurs jours coincés sur une île du pacifique. Je haussais les épaules tout en notant que je n'avais même pas eu besoin d'y penser pour déplacer ce tabouret. Effet Delsin, il m'apaisait et je me contrôlais mieux. Et dormir sous la pluie, quand tu as pas de change, est beeeeaucoup moins fun que ce qu'on peut essayer de te faire croire. Bien moins sexy et romantique que dans les films, surtout que j'y étais seule. Je souris grandement et décidais que cette information tracassante suffisait. Delsin me faisait me sentir bien et je pouvais pas retenir ce genre de choses devant lui. Parce que rien que de l'avoir dit je sentais comme un poids se retirer de mes épaules. Mais je voulais pas qu'il s'inquiète pour moi. Si non... ma thèse avance, ce qui est toujours une bonne chose. Et... j'ai réussi à isolé le même gêne muté chez tous mes sujets. C'est... une très très bonne avancée. Une de celles qui me donne espoir pour ta sœur, pour ma vie, pour notre futur à tous. Je mordis dans une pâtisserie en le laissant assimiler cette information. Huuum, elles sont super bonnes. Et j'avais super faim aussi mais ça j'allais pas le dire. Parce que j'avais que moyennement envie de lui expliquer que j'avais du me casser en vitesse de chez moi avant qu'un des garçons décide d'aller m'embêter sous la douche. Et toi, tu vas bien ? Tu... ta mission aux USA s'est bien passée? Je savais bien qu'il n'y était pas allé pour le simple plaisir de retourner là où il avait grandit. Je connaissais mieux Delsin que ça, et il me connaissait mieux que cela.
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MessageSujet: Re: Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth)   Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth) EmptyMer 16 Déc - 21:30



❝Don't make a wish. It can become reality.❞
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J'avais hésité longuement avant de rentrer. Je savais bien qu'Elisabeth et moi c'était.... enfin ce n'était pas possible. Elle était la gentille fille et moi, le mauvais gars. Elle voulait simplement sauver ma sœur et sauver tout le monde. Moi je m'en fichais des autres mutants. S'ils venaient à vivre ou mourir, je n'en moquais. Tant que ma sœur et quelques personnes allaient bien, le reste n'était pas important. Je savais bien que je n'étais pas le genre de mec pour elle. Un mec pour Eliz, c'était le genre de gars à être un super-héros. Celui qui sauvait la veuve et l'orphelin, bref tout sauf moi. Je n'avais pas les épaules pour être ce type, ce n'était pas moi. J'étais tiraillé. A chaque que je la voyais je pensais à ça. Elle méritait mieux que moi. Pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher d'être un parfait égoïste. Je voulais être avec elle. Je devais être avec elle, au moins autant que je ne devais pas l'être. Tout ceci finirait mal, ça je le savais bien. Le seule chose que j'ignorais vraiment, c'était à quel point tout cela allait mal finir. Non parce qu'entre un petit hématome et l'apocalypse, il y avait tout un monde. Je m'étais promis de ne pas aller trop loin avec elle. Je voulais la protéger de moi. Mais je n'étais qu'un con.

J'étais son cobaye préféré. Apparemment, ce n'était un secret pour personne, même son collègue l'avait dit. Son visage m'apaisait. Chaque contact me donnait l'impression d'être complètement ailleurs. J'étais comme dans une sorte de bulle où le reste n'existait pas. Je souris quand elle me dit qu'elle recherchait bien. Ouais, elle avait bien compris que je venais juste pour elle. J'avais passé deux semaines loin de Londres. J'étais surtout heureux de pouvoir me poser un peu. L'air de rien voyager régulièrement, ce n'était pas aussi agréable qu'on pouvait le penser. C'était souvent fatiguant. Et retrouver deux squatteurs dans son appartement n'aidait en rien pour me reposer. J'adorais mes amis, mais vraiment, ils étaient parfois franchement envahissants... surtout quand certains emmenaient des conquêtes. Je souris quand elle répéta une nouvelle fois l'expression « cobaye préféré ». Je devais avoué que c'était loin d'être déplaisant. Surtout si on ajoutait à cela le fait qu'elle était accroché à mon bras et le baiser sur ma joue. Delsin, il fallait rester calme. L'esprit sur la matière, l'esprit sur la matière. J'inspirai un grand coup, ce n'était pas le moment de faire voler tous les robinets du secteur. Je devais garder mon self-control. Par chance, aucun truc métallique ne se mit à graviter autour de moi. Il faut croire qu'avec le temps, j'arrivais à garder la maitrise de mes émotions.

Ce coup de la translocation, la téléportation, définitivement, je n'arrivais toujours pas à me faire à ça. J'étais toujours impressionné par la mutation de la scientifique. Quand elle me parla des Philippines, je fronçai les sourcils. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle voulait dire. J'avais cette impression désagréables qu'il c'était passé quelque chose de grave pendant mon absence. Pourtant Eliz semblait bien. Putain qui lui avait fait du mal ? Que j'aille lui casser la tronche dans quelques heures. Si je voulais vraiment savoir ? Non mais avait-elle vraiment besoin de me poser la question. Elle pouvait tout me dire. J'en avais vu des pire avec mon job. J'en faisais des pires d'ailleurs. Je pouvais tout entendre et trouver une solution à chaque problème. J'acquiesçai d'un simple signe de tête. Puis elle m'annonça. Elle ne se maitrisait plus du tout. Comment ? Coment avait-elle pu perdre la maitrise de son pouvoir ? Bram me disait toujours que notre mutation était intimement lié à nos émotions. Que s'était-il passé pour que ses émotions soient détraquées ? J'osais espérer que mon absence n'y était pas lié. Par réflexe j'avais posé ma main sur son épaule alors qu'elle ajoutait qu'elle avait dormi sous la pluie. Est-ce que tu aurais une idée de ce qui aurait provoqué... ça ? Oui, j'avais dit « ça » parce que je n'avais pas envie de dire qu'elle était « hors de contrôle ». elle n'était pas comme les mutants que j'avais pu éliminés ou les missions de Carter. Elle était différente. C'était Eliz. Ma grosse tête. Tu sais, je pourrais t'apprendre quelques trucs pour t'aider avec ce soucis. Le self-defense est un super moyen pour gérer ce genre de problèmes. Non je ne disais pas parce que j'avais envie de voir la rouquine en tenue de sport, loin de moi cette idée. Je ne m'appelais pas Sydney, je n'étais pas un gros pervers. Enfin après, la vue ne devait pas être désagréable. HUM.

Les sujet changea. Si elle ne voulait pas plus en parler je comprennais. Elle me parla de sa thèse. Quand elle me parla d'isolement de gênes. Je compris quelques trucs. Il faut dire que fréquenter une généticienne, ça aidait à avoir des bases dans ce domaine. Bon, il y avait bon nombre de choses que je ne comprenais pas. Mais Eliz m'expliquait souvent ce qu'elle faisait, histoire que je comprenne. Il fallait dire que je n'avais jamais suivi le moindre cours de ma vie. Je n'étais jamais allé à l'école. J'avais appris très tardivement à écrire et lire. Cette confession que je n'avais faite qu'à Elisabeth. Non parce que sérieusement, avouer qu'on avait appris à lire et écrire à l'age de seize ans, c'était FRANCHEMENT honteux. J'étais loin d'être stupide, mais voilà hein. Mes parents avaient jugés inutile de m'inscrire à l'école. Non il faut dire que mettre un monstre en maternelle, ça faisait tache hein ? Puis il fallait que je sois caché alors c'était normal ! Il ne fallait pas donner de connaissance à Satan, ça aurait pu le rendre dangereux. Si j'avais su, j'aurai apporté du champagne au lieu du café ! Je mordais franchement dans ma pâtisserie. J'avais tellement faim que j'avais failli la gober d'un coup d'un seul. Je pris une grande gorgée de café alors qu'elle me posai LA question à laquelle je ne voulais pas répondre. En l'entendant mon café passa de travers dans ma gorge et je manquais m'étouffer. Je mis quelques secondes avant que la quinte de toux ne se calme. Ouais, j'étais content que ça se passe sur la côte ouest. La Californie est assez agréable à cette époque de l'année. Bien que ça soit moi exotique que les Philippines. Je lui accordai un léger clin d'œil. Je souris, bien que je n'ai pas vraiment eu le temps de faire du shopping, j'avais pu profiter d'un temps très agréable. Bien que le Texas était plus chaud que la San Francisco. Bon, maintenant j'allais devoir faire attention. Loin de moi l'idée de lui dire que j'avais tué une mutante. Il fallait que je passe ce PETIT détail. Mon oncle m'avait donné des informations à propos d'une mutante qui répondait à la description de Lux. Je levai les épaules et rajoutai. Je te passe les détails barbants sur mon passage en temps que garde-du-corps. Mais ce n'était pas elle. Je soupirais longuement avant de me resservir un tasse de café. Ma sœur était douée pour se cacher. Il fallait dire qu'elle avait reçu l'enseignement de Bram, puis c'était sans compter sur ses personnalités... voire même sur certains pouvoir qu'elle avait absorber d'autres mutants. Je repensais au jour ou elle m'avait touché. J'avais gardé une cicatrice sur moi. Une trace de main sur mon épaule droite, en y repensant je la touchai par réflexe. Je me retournai vers Eliz et souris. Je suis content de te revoir. Heureusement que t'es là. Je posai une bise sur le haut de son front. Au moins tu es plus calme que Sydney qui essaye d'apprendre des jurons en allemand. J'serai perdu sans toi Grosse tête. Je glissai ma main dans ses cheveux. Merde je venais de griller notre distance de sécurité sans faire exprès. Bordel. Je n'arrivais pas à me maitriser, sur ça.... vraiment ! Je m'éloignai immédiatement. Je … hmm désolé. En me tournant, je vis un scalper flotter à coté de mon visage. Je levais les yeux au plafond.... putain. Bordel.... est-ce que tu peux partir ? Comme s'il était capable de me comprendre. Les objets n'avaient pas d'oreilles Delsin !


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Elisabeth Blink

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MessageSujet: Re: Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth)   Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth) EmptyVen 18 Déc - 22:22

Don't make a wish. It can become reality.


Je fis une boutade sur les Philippines, où j'avais pu passer quelques jours pendant l'absence de Delsin, et je le vis froncer les sourcils. Il avait du comprendre à mon ton, pourtant blagueur, que je ne parlais pas là seulement d'un de mes nombreux voyages surprise comme on aimait les faire avec Shuri, sans spécialement les avoir prévu à l'avance. Il nous était arrivé de se décider d'aller au Canada alors que nous étions à la place avec nos parents. Souvent dans ce cas, on rentrait vite fait parce que les plaines enneigée du Canada en maillot de bain c'était pas spécialement notre tasse de thé. Mais voilà, cette fois ci ce n'était pas pareil et je pouvais voir l'interrogation sur le beau visage de Delsin. Alors je lui expliquais rapidement ce que je sous entendais par là avouant cette vérité qui ne me plaisait pas : je ne contrôlais plus mon pouvoir. Et même s'il ne me parlait pas réellement du contenu de ses missions, je savais bien que des mutants hors de contrôle, il avait du en croiser plus d'un. C'était alors d'autant plus dur de lui avouer que moi même je ne me contrôlais pas, toute en restant moins dangereuse que ces gens là. Et puis... j'avais toujours maîtrisé ma téléportation, depuis la plus petite enfance. Alors qu'elle m'échappe maintenant comme jamais elle ne l'avait fait avant me perturbée un peu. Je sentis sa main se poser sur mon épaule et doucement, j'inclinais la tête pour la toucher de ma joue, rassurée par ce contact. Il m'apaisait. Avec lui, je contrôlais à nouveau ce pouvoir qui m'échappait de plus en plus. Si je savais à quoi c'était lié. Oui, je sais pourquoi... Je savais un peu trop bien ce qui me perturbait mais voilà, j'avais pas envie d'en parler, même à Delsin. Même à Shuri, à qui je disais toujours tout au grand damne de pas mal de monde, je n'avais rien dit. Les seules personnes à savoir étaient mes parents mais je leur avais jusque là habillement dissimuler l'effet que cela avait sur moi et sur mes capacités. Je savais que je pouvais en parler à Delsin, je savais qu'il m'aiderait comme il le pouvait et comme je tentais moi de l'aider avec Lux mais... mais je m'en sentais pas le courage et à la simple idée de formuler à voix haute mon problème, je sentais les larmes me monter aux yeux. Mais je les dissimulais dans un petit rire alors qu'il me proposa de m'apprendre le self-défense. J'allais me passer de lui dire que je maîtrisais déjà pas trop mal ce sport pour une simple universitaire comme moi. J'allais pas non plus lui dire que ma meilleure amie étant officier de police, cela faisait bien longtemps qu'elle s'était assurée que je pouvais prendre soin de moi. Ni lui parler de ces stupides défis que Shuri et moi nous lancions. Hum, ça pourrait toujours être utile. Si tu as le temps pour m'apprendre ça, bien sur. Je me mordis la lèvre. Il serait peut être surpris par ma capacité à me défendre, négligeable comparé à la sienne bien entendu. Mais voilà, je n'allais pas cracher sur une si belle occasion. Voir Delsin en tenue de sport... Rien qu'à l'idée, je pouvais sentir le rouge me monter aux joues. Puis le self-défense implique d'être... près de son entraîneur quand il nous explique la chose. Alors j'allais encore moins lui avouer que mon problème concerné ma famille biologique et donc n'impliquait aucunement de se battre. Si tu veux en échange, je t'apprend à t'abriter de la pluie des Philippines. Je suis devenue sacrément douée en la matière! Je lui vis sourire et toute tristesse liée à ma situation actuelle fini de s'envoler. Delsin c'est un peu comme un morceau de chocolat : ça va toujours mieux après.

Je changeait de sujet pour évoquer mes recherches, me disant sujet serait plus... détendant ? Enfin détendant pour moi parce que parler de biologie me détendait et je devais dire que c'était probablement parce que c'était la passion de ma vie. Mais sûrement qu'il n'y avait que moi qui voyait les choses de cette manière. Après tout... bah la biologie finalement c'était un peu compliqué, surtout la génétique. Et je n'ignorais pas que Delsin n'avait pas tout à fait eu le même parcours scolaire que moi, même si je prenais toujours soin de ne pas en parler. Je ne pus m'empêcher de rire quand il parla de champagne à la place du café. Enfin rire... étouffer un rire parce que j'avais la bouche pleine de pâtisseries. Je déglutis. Vu l'heure de la journée, je crois que le café reste mieux ! Et puis... j'aime bien le café. Je fis une grimace coupable. Café et Thé... une sorte de drogue pour moi. Je tournais à ça en permanence, peu importe l'heure du jour ou de la nuit. Enfin, j'en consommais toujours moins que Shuri ! Mais bon, je m'attardais pas trop sur mes recherches. Parce que finalement j'avais pas beaucoup de choses à raconter et surtout parce que j'avais pas envie de le nourrir d'espoirs infondés. Parce que je savais bien que quand je disais recherche, il pensait à Luxanna. Et à la possibilité de la sauver de elle-même ce que je ne serais peut être jamais capable de lui offrir. Au tant lui demander de ses nouvelles à lui. Californie... Je notais intérieurement que sa mission ne l'avait pas emmener dans son état de naissance aux Etats-Unis. Il blagua sur les philippines et je souris, le gardant jusqu'à ce qu'il explique non ce n'était pas Lux. Je m'en doutais, il aurait commencé par me dire que c'était elle si non mais voilà.

Je me tus, me mordais encore une fois les lèvres. Il semblait un instant pris dans ses pensés et je voulais pas le déranger. La suite... fut surprenante. Je ne réalisais ce qu'il venait de dire que quand ses lèvres touchèrent mon front. Tu m'avais manqué. L’honnêteté à l'état pur parce que je n'avais pas réfléchi un seule seconde avant de répondre. Je rigolais doucement quand il me parla de Sydney qui tentait d'apprendre des jurons en allemand. J'imaginais assez bien la scène et surtout le volume sonore que cela devait générer. Et... Je suis perdue sans toi. C'était dans mon cas aucunement hypothétique. Déjà j'étais rapidement de mauvaise humeur quand il était absent. Et il me suffisait de voir comment je regagnais mes capacités mutantes en sa présence pour comprendre que j'étais perdue quand il était pas là. Quand je ne le voyais pas, quand je n'entendais pas le son de sa voix, quand je savais que je ne pourrais pas le voir de la journée. Je sentis sa main se glisser dans mes cheveux et je frissonnais, incapable de détacher mes yeux des siens. Doucement, je posais une main sur son torse, sentant son cœur battre sous ma main. Mes yeux dérivèrent, passant sur ses lèvres. Mais il s'éloigna. Un petit soupir de déception m'échappa. Pourquoi est-ce qu'il se détournais ? Je buggais avant de comprendre que non ce n'était pas à moi qu'il demandait de partir. Me collant presque à son dos, je tendis la main pour attraper le scalpel et le posais sur la paillasse derrière moi. J'appuyais mon front contre son dos, inspirant un grand coup. Pourquoi tu t'excuses? Une question bête parce qu'au fond je savais. Je savais ce qu'il allait me répondre et que javais pas vraiment envie de l'entendre. Me décollant de lui, je le contournais pour voir à nouveau son visage, sans pour au tant m'éloigner. J'avais une main poser sur son bras et, inconsciente totalement de ce que je faisais, je me hissais sur la pointe des pieds pour déposer un doux baiser sur sa joue. Et si... Je déplaçais légèrement ma tête pour aller l'embrasser réellement... Et je me retrouvais à l'autre bout de la pièce avant que ça arrive. Bordel! J'avais manqué de tomber à la réception en plus. Je vis Delsin se tourner vers moi surpris. Ok, je disais pas si souvent que ça des gros mots. C'était pour te faire une démonstration de comment je contrôle bien en ce moment si jamais tu en doutais. Je fis un sourire confus. Genre comme si c'était prévu. PAS DU TOUT ! J'aurais largement préféré finir mon geste même si finalement, j'étais pas si sure que cela d'avoir envie de savoir comment il aurait réagi.
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Delsin Miller

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MessageSujet: Re: Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth)   Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth) EmptyLun 21 Déc - 23:49



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Oui elle savait. Elle savait pourquoi son pouvoir n'était plus contrôlable. Au moins c'était déjà ça. J'aurai pu lui demander si elle voulait plus m'en parler, mais je me retins. Dans le fond si elle avait envie de se confier, elle l'aurait fait... Non ? Je ne voulais pas penser à Eliz comme à une menace. Si jamais elle devenait une menace, j'aurais du la neutraliser ou pire, Carter aurait du. Le pire aurait été que Carter devrait faire le job. Personnellement j'en aurais été incapable. Je ne voulais pas la blesser, alors la tuer. Bordel quoi ! Enfin, je supposais que je ne parlerai pas de ce détail à chère colocatrice non-officielle. Pour le moment, la scientifique n'était pas dangereuse pour les autres. Je serrai les dents. Peut-être était-ce pour ça que je lui avait parlé du self-defense. Reprendre le contrôle, maîtriser sa mutation et non l'inverse, c'était ce que je voulais l'aider à faire. Je voyais d'ici Bram me dire que je n'étais pas obligé de le faire, que je ne devais pas passer trop de temps avec Eliz. Bram l'avait qualifié de faiblesse. Il avait raison. Plus je multipliais les attaches, plus je devenais atteignable. J'avais des faiblesses, Elisabeth était sans le moindres doutes la plus grande d'entre elles. Mais je ne pouvais pas me permettre de faire comme un compte de fées, tout arrêté, aller avec elle, avoir des enfants une vie pépère.... pas tant que Lux était tant la nature à semer le chaos partout où elle se rendait. Non, Lux était ma responsabilité. C'était à moi de la remettre dans le bon chemin. Je ne pouvais pas vivre ça avec ma Grosse tête préférée. Je ne pouvais que vaguement fantasmer, rêver. Ce n'était pas une vie pour moi. Malgré tout, j'étais là. A croire que je tenais vraiment à me faire du mal. J'étais définitivement un putain de masochiste. Ou un junkie qui ne pouvait pas s’empêcher de continuer à consommer de la drogue... oui la comparaison était étrange. Sa voix me fit sortir de mes pensées, elle me dit qu'en échange elle pourrait m'apprendre à m'abriter de la pluie aux Philippines. Je souris, dans le fond ça pouvait être utile hein !

Ses recherches avançaient bien m'avait-elle dit. Cela m'impressionnait toujours un peu tout son savoir sur la génétique. J'étais souvent incapable de comprendre ce qu'elle me racontait. Mais elle en parlait avec tellement de passion que cela en était beau. Puis elle prenait le temps de m'expliquer et c'était sympa. Un autre m'aurait simplement fait des tests et voilà. Mais elle, ça se sentait que ça lui tenait à cœur de bien faire. Je mangeais les pâtisseries que j'avais emmené alors que je le parlais vaguement de ma mission aux USA. Je ne voulais pas vraiment m'étendre sur le sujet. Non parce que je ne tenais pas à préciser à Eliz que j'avais tué une pauvre mutante.... bon pas si innocente que ça, vu qu'elle avait tué pas mal de monde elle aussi et volé quelques précieuses informations auprès de concurrents. Mais tué quand même. Cela avait même était incroyablement facile. Un couteau était très facile à manipuler pour moi. Et personne n’allait accuser un couteau volant de couper une gorge. On irait plutôt chercher le vilain mutant invisible. Mais tout cela, je me garderai bien de le dire, pour ce genre de confessions, j'avais Carter ou Bram. Mais confronter la scientifique à ce genre de violences.... non. Mon regard se posa sur elle alors qu'elle étouffait un rire parce qu'elle avait la bouche pleine. Toutes mes pensées semblèrent s'arrêter. Même avec la nourriture dans la bouche elle était belle. Puis elle m'avait manqué. C'était pour cela que les mots étaient sortis de ma bouche. Je lui avais avoué que je me sentais perdu sans elle, que j'étais content de l'avoir à mes côtés. Ces aveux trouvèrent un écho, étonnement. Je fus surpris quand elle me confessa les mêmes choses. Presque déstabilisé. Mes lèvres sur son front, ma main dans ses cheveux. La situation était en train de m'échapper putain. Ses yeux étaient plantés directement dans les miens et c'était sans compter sur sa main qui s'était insinuée sur mon torse. C'était trop, c'était la bataille dans ma tête. La guerre était déclarée entre mes sentiments et la raison. Dans un ultime sursaut de raison, je m'éloignai d'elle marmonnant des excuses. Tiens pourquoi je m'excusais d'ailleurs ? Je ne pouvais lui donner ce qu'elle voulait. Je ne pouvais pas vivre ça avec elle. Je ne pouvais pas être amoureux d'elle. Son front était collé à mon dos, alors qu'elle attrapait de ses mains fine le scalpel qui me gravitait autour. A cet instant je me sentais stupide comme un gamin. Je soupirais en fermant les yeux pour mieux profiter de ce doux contact. Pour tellement de choses.

Elle revint vers moi. Alors elle se mit sur la pointe des pieds. Tout sembla aller au ralenti. Son visage se rapprocha du mien. Mon cœur battait à tout rompre. J'avais posé mes mains sur ses hanches pour la rapprocher de moi. Les yeux clos, ça allait se passer ! … Mais la secondes d'après mes bras se refermèrent sur ….. du vide. Je soupirais alors qu'elle jura. Je me tournai vers elle avec un regard surpris. Voilà qu'Eliz se mettait à jurer, c'était rare ça. Démonstration impressionnante. Je suis tombé dans le panneau ! J'étais presque un peu déçu je dois l'avouer. J'aurai bien aimé savoir quel goût avait ses lèvres. Mon regard se posa sur elle, c'était presque un peu gênant. Par deux fois nous avions manqué de nous embrasser. Il n'y avait pas un proverbe qui disait.... quelque chose comme, jamais deux sans trois ? Putain, je pouvais me laisser aller non ? Je pouvais profiter de quelques instants de pause ? Quelques instants pendant lesquels je pouvais me relâcher. Non ? ET PUIS MERDE ! Après tout ce temps à chercher Lux, j'avais le droit d'être un peu heureux, juste pour ce que ça faisait ! Mais je pense que j'aimerais bien revoir cette expérience. Je souris de manière confiante. Pour une fois je comptais faire ce que je voulais, j'en avais marre de penser aux autres. J'en avais marre de faire ce que Bram voulait. J'avais le droit de faire ma crise d'adolescence en retard quand même ! Je m'approchai doucement d'elle. Une nouvelle fois mes mains virent se poser sur ses hanches, je la rapprochais de moi jusqu'à sentir son corps contre le mien. Je rapprochai mon visage du sien, je pu sentir distinctement son souffle chaud caresser mon visage. Je.... Sans attendre un instant de plus, je posais mes lèvres contre les siennes. C'était chaud, c'était humide. L'instant était parfait. Tellement parfait. Je rompis le contact sans pour autant éloigner mon visage du sien. Front contre front, yeux dans les yeux, un sourire sur mes lèvres, je me sentais incroyablement bien. Ça faisait tellement longtemps que je voulais faire ça.

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MessageSujet: Re: Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth)   Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth) EmptyMer 23 Déc - 0:07

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Pour tellement de choses... J'avais beau cherché, je ne voyais pas de quoi il avait à s'excuser auprès de moi. Je ne lui reprochais rien... ou plutôt, je lui reprochais de ne pas faire certaines choses mais je ne voulais pas qu'il s'excuse mais qu'il agisse. J'aurais voulu que quand il me parle de ses missions, il ne me cache pas réellement ce qu'il y faisait. Parce que je n'étais pas assez bête pour me voiler la face sur ce dont il devait réellement s'occuper mais cela ne changerait rien à mes yeux. Ou plutôt, ça ne me donnait qu'une seule envie : celle de le rassurer, de lui dire que ce n'était rien et que tout cela ne faisait pas de lui une mauvaise personne. Bien entend, il ne savait pas que Carter m'avait raconter tout cela quand je l'avais questionné en lui prélevant son sang. Ni même ce que j'avais trouvé dans ces prises de sang et que la jeune femme savait depuis bien plus longtemps que ça. Il ne savait pas qu'elle m'avait dit comment ce genre de missions les faisait se sentir après et qu'elle m'avait demandé de veiller sur Delsin. Pour qu'il ne se laisse pas ronger de l'intérieur, qu'il ne se change pas en l'un de ces mutants dont ils s'occupaient. Alors je ne dis rien, je gardais juste mon front contre son dos, inspirant doucement pour sentir son parfum. Comment lui dire que j'étais là pour lui si il voulait parler de quoique ce soit ? Que j'étais là s'il avait besoin de se taire ? Même s'il avait besoin de silence et donc que je me taise aussi ? J'étais là tout simplement. Peu importe l'heure du jour et de la nuit, de toute manière je dormais très mal en ce moment même si je prenais grand soin à dissimuler mes propres cernes. J'avais envie de lui parler, de lui confier ce qui me rongeait dans l'espoir qu'il me confie ce qui lui le rongeait mais je ne savais que cela ne changerait rien. Et parler de ma si merveilleuse famille adoptive à Delsin, ça faisait toujours un peu mal parce que je savais que sa famille à lui, ce n'était pas aussi... beau. Et parler de ma famille biologique. Hum, c'était tout simplement impossible, j'en étais incapable. Et pourtant, je lui en avais plus montrer qu'à personne d'autre. Je bougeais légèrement la tête, caressant le haut de son dos de ce mouvement. Et j'en profitais pour m'extasier sur sa musculature. De façon tout à fait scientifique bien entendu.

Et puis, je tentais un mouvement. Enfin tenter une mouvement... Bon d'accord, formulons les choses autrement. Je me tournais vers lui dans le but de l'embrasser. Je commençais par déposer un baiser sur sa joue, me ravissant de la proximité, de la douce chaleur qui se dégageait de son visage. D'une main posé sur son bras, je caressais doucement sa peau, sentant un courant électrique me traverser à l'occasion. Une sensation des plus agréables. Puis, les yeux à demi-clos, j'approchais mes lèvres des siennes, sentant la pression de ses mains sur mes hanches. Avant de me retrouver dans le vide. Je lâchais un juron à voix haute, me détestant totalement. Et pourtant, les choses s'étaient passé si vite que je n'avais pas eu le temps de penser. A moins que ce soit la surprise de ne pas le sentir résister qui avait fini de me destabilisée. En même temps, j'étais maintenant rouge de honte. De honte de ne pas avoir contrôler mon pouvoir et de honte d'avoir voulu tenter de l'embrasser alors qu'il avait si souvent à sa manière exprimé qu'il ne pouvait rien y avoir entre nous. Je tentais de blaguer en lui disant que maintenant il ne pouvait que me croire sur mon pouvoir qui déconnait mais à l'intérieur je sentais surtout une immense peine de voir encore une fois la situation m'échappait. Delsin était un calmant, un moyen limite magique de me faire me sentir bien. Mais cette déception là battait même ce super pouvoir qu'il avait. Jusqu'à ce que sa voix arrive à mes oreilles, parlant de vouloir voir cette expérience. Je relevais la tête, les yeux remplis d'un espoir fou, pour le voir avancer vers moi. J'étais... surprise et j'avais quelque peu l'impression de rêver si bien que je ne réagis pas quand il posa ses mains sur mes hanches, m'attirant à lui. Je reposais seulement ma main sur son bras, sentant alors une douce sensation de bien être m'atteindre. Puis sans que je comprenne ce qui venait de se passe, il m'embrassait. J'étais surprise mais pourtant, mon pouvoir ne déconna pas et je restais là, glissant une de mes mains derrière sa nuque, tentant vaguement de l'attirer encore plus à moi bien que l'espace entre nos deux corps commençait à être dangereusement proche de zéro.

Ses lèvres de détachèrent des miennes et je fermais les yeux, profitant de cette chaleur, de ce bien être, de cette douceur qui se répandait entre nous. Son front rencontra le mien et d'une main je caressais doucement le haut de sa nuque, à la naissance des cheveux. Je rouvris les yeux, les plongeant dans les siens. Il souriait, bien que je ne puisse voir ses lèvres je le savais. Parce que ces yeux souriaient pour lui. Il me dit que cela faisait longtemps qu'il voulait faire ça et je dus me retenir de rire. Et moi donc... Je n'avais pas eu envie de faire ça dès que je l'avais rencontré mais finalement c'était pas très longtemps après que l'idée m'étais venue la première fois. Alors, je profitais de l'instant et posais à nouveau mes lèvres sur les siennes. J’agrippais son tee-shirt au passage. Je sentis sa main se glisser dans ma nuque et je frissonnais. L'idée de ce qui pourrait arriver après me fit monter le rouge aux joues, une chaleur qui se diffusa das mon corps, bien que mon laboratoire avec mes collègues pouvant revenir n'importe quand n'était pas l'idée du siècle. Mais, j'étais pas spécialement en état de m'en rendre compte tout de suite. Utilisant ma prise sur son tee-shirt, je tentais de le ramener à moi encore un peu plus. Sauf que mes doigts n'emprisonnaient que du vide et que ma main fermée toucha seulement son épaule. De surprise, je mis fin à notre baiser et... Oh... je suis désolé ! Je sais pas... Et merde, je contrôlais pas mon don ! Mais comme j'avais pensé à lui torse nu, le voilà tout à fait torse nu devant moi. Je pensais d'abord qu'il allait avoir froid avant de baisser légèrement les yeux... et alors ils survolèrent son torse. Je ne pus m'empêcher de sourire et je relevais la tête pour le regarder. En fait, je suis pas du touuuuuut désolé. Je posais une main sur son torse, frissonnant au contact, et de l'autre, j'allais attraper sa nuque. Au bord du rire devant mes stupidités, je l'embrassais à nouveau, collant mon tee-shirt à son torse, sentant la chaleur à travers le tissu. Cette journée se déroulait beaucoup mieux que ce que j'avais prévue. Bien mieux... Un peu comme un vœux qui s’exhausse.
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Delsin Miller

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❝Don't make a wish. It can become reality.❞
Delsabeth
Ce qu'elle venait de faire me laissa comme un con. J'avais vu qu'elle avait voulu m'embrasser. Décidément la situation était en train de virer au grand n'importe quoi. Je n'arrivais plus du tout à savoir ce que je voulais. Bram m'avait tant de fois dit que les relations n'étaient que des nouveaux points faibles exploitables. Je m'étais toujours interdit de ressentir des sentiments pour Eliz. Je voulais la protéger. Je voulais que rien ne lui arrive. Ma vie était dangereuse. J'étais dangereux. Je ne voulais pas qu'elle ait à subir mon rythme de vie. Puis dans le fond je n'étais que le monstre que mes parents avaient construits de toute pièce. Ce mutant qui tuait d'autres mutants. Elle, elle voulait les sauver. Moi je voulais accomplir mes contrats et sauver ma sœur. Je m'étais tellement de fois dit toutes ses choses que j'avais fini par m'en convaincre moi-même. Mais à cet instant. Cet instant durant lequel j'avais senti son souffle chaud sur mon visage. Cet instant où lequel j'avais senti nettement mon cœur palpiter comme un fou. Un instant suspendu uniquement au bout des lèvres de ma rouquine préférée. Toutes mes « belles » convictions s'étaient mises à vaciller. J'en avais envie. Plus que je ne l'aurai jamais cru.

J'avais connu des femmes, j'aimais bien draguer je devais l'avouer. Après tout, on avait qu'une seule vie non. Mais la scientifique, c'était différent. Profiter d'elle, jouer avec elle, non là n'était pas mon désir. Je savais très bien ce que je voulais. Mais c'était contraire à tout ce qu'on m'avait dit. Il était peut-être temps de devenir un peu rebelle ? Une crise d'adolescence en retard ? Vu ma vie décousue ça aurait été presque logique. Je souris, assuré. Retenter la fameuse « expérience » de téléportation incontrôlée ? Oui, c'était une vilaine mauvaise excuse. Je savais ce que je voulais faire. Avant d'avoir pu dire ouf, elle était tout contre moi. Mes lèvres étaient posées sur les siennes. C'était comme une explosion dans ma tête. Une explosion des sentiments, de sensation, des tremblements, d'hormones. C'était indescriptible. Ce fut dur de détacher mes lèvres des siennes, mais il fallait bien respirer. Front contre front, c'était le calme après la tempête. Je me sentais incroyablement serein. J'étais calme et surtout j'avais l'impression de léviter. Pourtant mes pieds étaient bien sur le sol. C'était une impression grisante qui me prenait jusqu'au fond de mon torse. Je lui avouais que ça faisait un petit moment que l'idée de ce baiser me trottait dans la tête. Je souris quand elle m'annonça qu'elle avait partagée ce désir. Franchement on n'était pas très doués alors ! Enfin, surtout je devais bien l'avouer. Si j'avais fait ce que JE voulais. Si je m'étais montré égoïste un peu plus tôt. Elle posa à nouveau ses lèvres sur les miennes. Mes mains en profitaient pour caresser délicatement sa taille et ses hanches. Puis j'eus comme un frisson, mais je ne fis pas vraiment attention, pensant que le baiser en était la raison. Quand elle cessa notre baiser, je la regardais d'un air surprise. Comment ça déso... alors je baissais mes yeux au meme moment qu'elle. Whaaaat the f... ? Ah bah alors elle était pas mal celle-là ! Voilà que mon tee-shirt était aux abonnés absents. Je relevai les yeux vers Eliz qui n'était pas si désolée que ça. Je pris un air faussement outragé. Mademoiselle, vous êtes en train de tricher honteusement ! Puis je finis par rire légèrement. N'empêche que c'était vachement pratique son truc ! Le baiser recommença là où il s'était arrêté. Décidément, rien ne se passait comme prévu aujourd'hui !

Quand nous nous séparâmes une nouvelle fois, je lançai d'un air amusé. Dis mon tee-shirt... il n'est pas aux Philippines hein ? Je lui lançai un clin d'œil amusé. Je pris le temps la regarder. Ma main vint se loger sur sa joue tendrement. Putain, qu'est-ce je pouvais l'aimer.... Wait what ? Oui c'était ça. Je glissais ma main dans ses cheveux. Je finis par faire remarquer d'un air taquin. Dis, je suis torse nu et toi.... pas. Ce n'est pas très juste. je lui lançai un regard plein de sous-entendus. Forcément, ce n'était pas très intelligent, nous étions en plein laboratoire et n'importe quoi pouvait arriver. Enfin, avec Shuri, même dans un lieu sécurisé, n'importe qui pouvait arriver. Justement, ça rajoutais un peu de piquant la situation. C'était assez excitant. Doucement, une de mes main alla s'aventura en dessous des hanches d'Eliz. Voilà un bien délicate pair de fesses. Je fis un petit clin d'œil à la rouquine. Puis je me rendis compte qu'elle avait peut-être envie de …. prendre son temps. Bordel, je me comportais comme un gros pervers. Je ne voulais pas passer pour le gars qui ne pensait qu'au cul. Juste après je retirais ma main et dis d'un air gené. Enfin si t'as envie hein. Je ne veux pas te forcer la main et tout coup. Je levais le regard, bordel comme je pouvais être ridicule. C'était beaucoup plus simple de baiser sans se poser des question. Les sentiments c'était tellement.... compliqué ? Si tu veux prendre ton temps, je peux comprendre je veux dire.

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Elisabeth Blink

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MessageSujet: Re: Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth)   Don't make a wish. It can become reality. (delsabeth) EmptyJeu 31 Déc - 13:24

Don't make a wish. It can become reality.


Plus petite, déjà passionnée pour tout ce qui touchait de près ou de loin à la science, j'avais décidé que j'avais dans ma tête un tableau de bord comme on en trouve... dans les avions etc... Pourquoi ça ? Je n'en avais aucun souvenir mais je me souvenais que Shuri trouvait cela très drôle et que nous avions passé dans mois à ne communiquer qu'avec des histoires de voyants qui s'allument, de jauges plus ou moins remplies et j'en passe. A savoir que notre jauge de faim avait toujours ou presque besoin d'être remplie. On aurait donc pu croire que dans une situation pareille, c'est à dire Delsin qui venait de poser ses lèvres sur les mienne, les voyant alertes seraient tous activés. Et même pas... Ou alors ils l'étaient mais je n'étais pas en état de m'en rendre compte. Il faut dire que j'étais devenue très... limitée. Les seules informations qui arrivaient à mon cerveau était ce qui était en train de se passer, d'un point de vue physique et mécanique, ainsi qu'une réflexion du genre « ENFIN ! ». Quand son front se posa contre le mien, éloignant du coup ses lèvres de ma portée, et que je pus reprendre une grande inspiration... bah là je réalisais que les voyants « panique », « enfuis toi en te téléportant » clignotaient de tooooutes les couleurs. Mais, prenant mon courage à deux mains, je décidais de les ignorer. Depuis quand je paniquais parce qu'on m'embrassait... Ah oui... Parce que je tiens énormément à Delsin et que j'attends qu'il fasse cela, ou que je le fasse, depuis un sacré temps déjà sans que l'occasion parfaite ne se soit présentée. Pfff, on paniquera plus tard Elisabeth. Là je préférais nettement l'embrasser à nouveau comme pour vérifier que je n'avais pas rêvé ce qui venait de se passer entre nous. Hum, ses lèvres contre les miennes avaient l'air bien réelles. Ses mains sur mes hanches aussi d'ailleurs, et j'aurais été capable de ronronner de plaisir il ne faut pas douter que je l'aurais fait à cet instant. J'en profitais pour balader mes mains sur le haut de son corps. Jusqu'à ce que son tee-shirt disparaisse entre mes doigts. Oups. Je me reculais pour m'excuser ce qui créa d'abord la surprise sur son visage. Il avait pas froids sérieux ? On était en novembre, il faisait pas si chaud que ça dans les laboratoires. Mais il remarqua tout de même qu'il lui manquait un truc et me charia à ce propos. Je me mordis la lèvre. Si c'est pas intentionnel, ça compte pas comme de la triche nan? C'était pas prévu ! Je jure que c'était pas prévu. Mais là tout de suite, j'avais vraiment pas envie qu'il remettre son tee-shirt.

Mais bon, il devait avoir autre chose en tête car plutôt que de me demander où avait atterri son haut, il m'embrassa à nouveau, me laissant au passage profiter du fait qu'il soit torse nu. Il avait la peau chaude, plus chaude que ce que j'aurais cru et y passer mes mains étaient vraiment mais vraiment très agréable. Une expérience scientifique : je devais comparer avec ce que je connaissais déjà. Je ne pus m'empêcher de rire quand il me lança amuser qu'il espérait que son tee-shirt n'était pas aux Philippines. Nan, c'était pas comme ça que fonctionnait mon pouvoir. Quand je translocais un objet il y avait deux solutions : soit je voulais l'envoyer quelque part soit je voulais le déplacer. Dans le premier cas, il devait atterri à ce quelque part dans le second, il bougeait généralement de quelques mètres. Et même si je contrôlais plus toujours le fait qu'il parte ou non, cela n'avait pas changer. Quel dommage, tu vas être obligé de rester torse nu... Disant cela, je lui adressais un grand sourire... mutin. Parce que clairement là innocent ça ne marchait pas. Et comme il me regardait il ne pouvait pas savoir que son haut était sur la paillasse derrière lui, à quelques mètres seulement. Je préférais qu'il reste torse nu tant qu'on restait seul... Je devrais avoir honte. Je dus me retenir de rire quand il me dit que c'était injuste qu'il soit torse nu et pas moi. Une de mes mains enserra le bas de mon tee-shirt mais avant que je ne puisse régler ce problème là, il m'adressa un clin d'oeil. Eliz, à ton âge, c'est ridicule de fondre comme ça pour un simple regard. Mais voilà, sa main qui venait de glisser de mes hanches vers mes fesses. J'avais plutôt envie d'aller nouer mes bras au tour de sa nuque et de l'embrasser passionnément. Jusqu'à ce qu'il retire sa main, gêné, et s'excuse car il avait peur que j'en ai pas envie. Tain ! MAIS REMETS TA MAIN ! J'en avais eu envie depuis la première fois que je l'avais vu et je m'étais admirablement contenue de retenir ce genre d'envie. Mais là, j'avais pas envie de faire ma petite mijorée qui veut prendre son temps. C'était pas comme si j'avais conscience que cet instant durerait pas une éternité. Et si j'espérais réellement qu'il ne change pas d'avis d'ici demain, je savais pas contre je ne pouvais avoir aucune influence sur les missions qui le traîneraient au loin, et mettraient sa vie en danger.

Je ris à sa dernière phrase. Prendre son temps... J'avais arrêter de prendre mon temps pour faire quoique ce soit le jour où Shuri était entré dans ma vie, lui et son hyperactivité avant que cela devienne lui et sa mutation. Je prenais du temps pour moi. Mais prendre du temps pour quelque chose quand ce n'était pas obligatoire c'était pas mon genre. Attendre qu'une expérience se fasse je savais faire, ne pressant pas la nature. Attendre alors que je n'avais pas besoin d'attendre... nan. C'est de famille de pas aller lentement. Je savais très bien qu'il comprendrait l'allusion qui se cachait derrière. Alors j'attrapais le bas de mon tee-shirt, et oubliant les avantages déplacés de mon pouvoir, je le faisais glisser par le haut. Par réflexe, j'agitais la tête pour remettre mes cheveux en place et les débarrasser de l'électricité statique. Puis, je regardais à nouveau Delsin. Ok celle là il devait pas s'y attendre vu le regard qu'il me lançait. Oui, bah une fringue à la fois nan ? J'attrapais ses mains que je replaçais tranquillement sur mes hanches avant de mordiller sa lèvre inférieure, tout doucement et en prenant beaucoup plus mon temps que dans nos autres échanges de baiser. Comme quoi finalement... je sais aussi prendre mon temps. Puis, déposant de léger baiser sur sa mâchoire, je laissais ma bouche trouver le chemin de son oreiller. Je suis pas une petite fille Delsin. Que lui dire de plus... Que je savais dans quoi je me lançais ? Enfin nan, techniquement je ne savais pas ce que c'était puisqu'on avait encore... rien fait mais disons de façon général. Et même en laissant éclore l'espoir que cela représentait pour lui un peu plus que la seule possibilité de sauter une fille dans un labo, je ne pouvais pas savoir exactement ce que c'était. Même si je me doutais que me proposer de prendre mon temps voulait dire que lui aussi espérer que ce soit un peu plus. Et même si je savais ce que c'était de fréquenter des gens qui avaient cette habitude de toujours mettre leur vie en danger. Je voyais mes meilleurs amis et je comprenais aisément ce que c'était, très aisément... Mais je savais aussi que c'était pas en m'arrêtant à ça que je serais heureuse. Alors que dire ? Que... Je sais à qui j'ai affaire et... cette personne me convient très bien. Je pus sentir le rouge me montait aux joues devant cet aveu et je m'auto-remerciais qu'il ne puisse pas voir mon visage. J'enfouis mon visage das le creux de son cou, continuant d'embrasser chaque parcelle de peau que je pouvais atteindre. Tout en faisant ça, je descendis mes mains vers le bas de son ventre, redessinant du doigts le contour de sa musculature. Bon dieu, il était... beau ? Très beau ? Carrément trop beau ! N'étant pas capable de retenir mes pulsions beaucoup plus longtemps, je reposais ma bouche sur la sienne, attrapant sa nuque d'une main pour tenter de le rapproche de moi encore plus qu'il ne l'était déjà. Ce qui aurait relever de la prouesse scientifique parce qu'il restait plus tellement d'espace entre nos deux torses là...
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