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 Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}

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Sean Eston

Sean Eston


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MessageSujet: Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}   Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean} EmptySam 12 Déc - 0:03




Need to punch something ? Me too

Carter&Sean


Sean et la ponctualité, c’était une grande histoire d’amour-haine.  C’était sans doute l’un de ses plus grands défauts, si on mettait de côté son mauvais caractère. Avec lui, c’était soit l’un, soit l’autre. Soit il arrivait en retard, soit il était en avance. Jamais pile à l’heure.
Aujourd’hui, il était en avance.  Carter n’arriverait pas avant cinq minutes.  En attendant, il faisait ce que devait faire le premier arrivé : trafiquer le compteur pour relancer le courant dans cette salle de sport désaffectée depuis des années.  C’était l’un des bâtiments laissé à l’abandon par la ville, comme il y en avait des tas à Londres.  Depuis son adolescence, Sean finissait par connaître l’emplacement de la plupart des coins tranquilles pour s’entraîner.  
Il était  relativement tard et l’obscurité était l’unique occupant des lieux. Pour éviter de se prendre un obstacle que se serait malencontreusement trouvé sur sa route, Sean fit naître une petite flamme de la taille d’une balle de tennis au creux de sa paume. Cela ne valait pas l’éclairage d’une lampe halogène mais cela lui permettait de se repérer et d’avancer sans risque que son orteil n’heurte quelque chose de suffisamment lourd pour lui rappeler à quelque point ça faisait mal.
La salle était grande et la traverser d’un bout à l’autre lui prit une minute. Il ne restait plus grand-chose, à part un tapis suffisamment épais pour tomber dessus sans se faire trop mal, ou les deux punching-balls que Carter et lui avaient installés  au début. Enfin…  Les supports étaient là depuis le début. Pas les sacs. Ils avaient été remplacés à mainte reprise. Sean avait arrêté de compter à partir de celui qu’il avait réduit en cendre lors de la quatrième séance.  Pour sa défense, il était dans un très mauvais jour.

Quiconque ne connaissant pas Carter pourrait penser qu’il était dangereux pour elle de s’entrainer avec lui. Et pourtant c’était l’inverse. Elle était spécialiste dans la maitrise de mutant, donc s’il fallait s’inquiéter pour quelqu’un, c’était pour Sean, et non Carter.
Heureusement, tous les deux connaissaient leurs limites. Et ces séances, en plus de défouler et de les maintenir  tous les deux en forme, leur permettait de passer un peu de temps ensemble,  sans personne autour.  Car même si Sean la charriait énormément – elle n’était pas en reste de son côté pour tenter de le faire sortir de ses gonds – il la considérait comme une des ses amis. Et le fait qu’elle ait aussi mauvais caractère que lui entrait en ligne de compte.

Arrivé au compteur, dans une pièce de la taille d’un placard à balais, Sean ouvrit le boitier et leva sa source de lumière à hauteur des fusibles. Il l’avait fait bien des fois, aussi n’hésita-t-il pas des heures avant de remettre l’alimentation en route.  Le ronronnement habituel se fit entendre et une à une, les lumières s’allumèrent. Sean fit mourir la flamme au creux de sa main et referma le boitier.
Au début, il n’était pas du tout à l’aise à l’idée de faire ça. Les lumières de la salle risquaient d’attirer l’attention et il avait moyennement envie de se faire arrêter par les flics pour ça.  Mais il s’était rendu à l’évidence. Les gens s’en fichaient. Ils avaient d’autres préoccupations que de savoir qui venait squatter la salle de sport fermée.  Et puis il avait pris l’habitude d’entrer par effraction ailleurs. Dans un endroit où il avait plus de chance de se faire arrêter s’il se faisait choper. Donc, forcément…

Il revint dans la grande salle et se dirigea vers le mur du fond pour y déposer ses affaires.  Il retira la bague épaisse que lui avait offerte sa sœur pour son dernier anniversaire, ainsi que la chaine au bout de laquelle se trouvait un autre anneau, beaucoup plus fin.  Il ne la retirait jamais, sauf lors des entrainements parce qu’il avait beaucoup trop peur de la casser. C’était un cadeau de Sydney, qui lui avait donné à son retour.  Au départ, il y avait seulement la bague mais comme elle était trop grande pour lui, Sydney lui avait alors offert  une chaine pour qu’il puisse quand même la porter, autour de son cou.  Il ne la quittait qu’à de très rares occasions, comme ses séances avec Carter ou lors de ses escapades dans les labos. Par peur de briser la chaine et d’égarer l’anneau.  Et bien entendu, hormis Sydney, personne ne savait quelle valeur avait ce cadeau pour Sean. C’était son précieux à lui. Son anneau unique.  
Il rangea précieusement le collier et les deux bagues dans la poche de sa veste. Il ne lui restait plus qu’à attendre Carter, maintenant.



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MessageSujet: Re: Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}   Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean} EmptySam 12 Déc - 17:04

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J'appuyais mon front contre le carrelage de la douche. Et étonnamment, celui ci était froid malgré l'eau brûlante qui l'éclaboussait. Le contact me soulagea d'une certaine manière sans pour au tant empêcher chaque muscle de mon corps de trembler. Je fermais les yeux pour me soustraire à la vision de l'eau rouge disparaissant dans les tuyaux. Il faudrait que je pense à nettoyer la pièce une fois détendue et revenue totalement à moi, histoire que Delsin ne trouve pas de tâche de sang dans sa douche, il pourrait ne pas totalement apprécier. Mais pour le moment je n'arrivais pas à penser à cela. A vrai dire, je ne pensais pas à grand chose à part à une colère de plus en plus grande. Comment après des années dans l'armée je ne pouvais toujours pas savoir maîtriser cela ? Peut être parce que l'armée vous apprenait pas à mettre hors d'état de nuire un de vos anciens camarades. L'armée vous disait pas qu'en acceptant une mission sur un mutant qui a perdu le contrôle, vous vous retrouverez face au visage d'un ami. L'armée vous disait pas tout cela et c'était pour ça que je m'étais cassée. Mais ça faisait toujours aussi mal d'avoir à affronter ce genre de chose. Et finalement, peut être que Bram avait raison quand il disait que j'avais pas les épaules pour ça. De toute façon, vu la taille de mes maigres épaules, j'étais toujours impressionnée qu'elles aient la bonne taille pour quoique ce soit. Petit à petit l'eau passa du brûlant au tiède avant de carrément devenir froide. Y en a un qui allait râler. J'attrapais le gel douche et finissais de faire disparaître toutes traces de ma mission. Enfin, toutes traces qui voulaient bien partir comme ça. Puis, je m'enroulais dans une serviette et me laissais tomber sur le tabouret de la salle de bain. J'avais froid mais je m'en foutais. J'attrapais mon téléphone et trouvais rapidement le numéro que je cherchais. Mes doigts s'agitèrent alors que je composais le message et j'entrepris de me sécher seulement après ça. Je me regardais dans les miroirs, observais mon reflet. Des cernes bien visibles, des égratignures et autres hématomes sur le visage et les bras... Je faisais peur. On aurait dit que je sortais tout droit de The Walking Dead... Enfin la drôle de façon de se déplacer en moins et j'étais encore en un seul morceau. Mais bon... Je soupirais et attrapais mon téléphone pour voir la réponse positive. Un petit sourire trouva le chemin de mon visage et je me glissais dans mes vêtements. Direction la cuisine. J'ouvris le frigo, sortais le jus d'orange et bus à même la bouteille. Pff, ni Delsin ni Sydney ni Bram étaient là, je pouvais bien. Je pris soin tout de même de mettre le chauffe-eau en marche forcée, sachant à quel point il était désagréable de rentrer et de ne trouver que de l'eau froide. Fouillant dans les placards de mon cousin, qui ignorait être mon cousin, je mis la main sur une boite de céréales et me servis un bol. Je l'avalais tout en regardant distraitement les informations. Rien de bien notable, rien qui n'évoquait ma mission, rien qui n'évoquait une mission à venir et rien qui n'évoquait Luxanna. Bref, rien d'intéressant. Je m'étirais et jetant un coup d'oeil à ma montre vit que j'allais être en retard pour le rendez-vous que je venais moi même de donner. Me dépêchant, je fis rapidement un petit sac de sport, passait chaussures et veste et quittait l'appartement, prenant soin de fermer derrière moi. Ca n'empêcherait sûrement pas un mutant de rentrer dedans mais bon, les habitudes ont la vie dure et celle ci était tout de même utile.

Je mis que quelques minutes à rejoindre le point de rendez-vous que j'avais donné à Sean. Enfin... on se retrouvait toujours ici puisque cette salle de sport désaffectée était parfaite pour nos petites escapades. Et je connaissais le jeune homme assez bien pour savoir qu'il avait à peu près aussi souvent besoin que moi de frapper dans quelque chose pour se défouler, se détendre et garder le contrôle de soi. Après tout, je l'avais vu réduire en cendre suffisamment de punching ball depuis que nous avions commencé pour en être assurée. Je vérifiais que personne ne m'observait et je rentrais par effraction dans la salle de sport. Pfff, z'avez qu'à pas la laisser à l'abandon. Je repérais très vite Sean qui rangeait quelque chose dans sa veste. Je me dirigeais vers lui, un élan de bonne humeur inattendu. Salut le pyromane! Oui, surnom tout à fait original. Fin, j'adorais embêter Sean alors tout surnom merdique qui me passait par la tête était toujours le bienvenue. Celui était plutôt sympa d'ailleurs... Je balançais mon sac au sol... Bah, y avait rien qui cassait dedans, juste un tee-shirt propre pour après, des bouteilles d'eau, de quoi manger et une trousse de secours. Un truc à savoir quand on fait du sport avec des mutants : la trousse de secours n'est jamais en option. Ni mon arme mais ca c'était autre chose, sûrement plutôt de la parano de ma part. Je retirais ma veste, étant déjà vêtue d'un jogging et d'un débardeur. Passé une bonne semaine ? Suffisamment bonne pour avoir besoin de frapper quelque chose ? Tout en disant cela, je m'échauffais rapidement les poignets. Moi j'ai passé une semaine de merde. Oui, j'annonçais la couleur très rapidement. Disons que mes colocs avaient sûrement de la chance que je ne les ai pas croisé avant ma séance de sport avec Sean, parce que j'avais peut être un léger problème avec la violence parfois à l'occasion. Truc de militaire et mercenaire je pense. Pour moi, c'était un moyen de m'exprimer comme un autre. Mais je préférais frapper dans un sac plutôt que de frapper sur quelqu'un. Me rapprochant des sacs, je vérifiais qu'ils étaient correctement accrochés au support. On avait déjà une sacré tendance à les massacrer alors s'ils étaient pas bien en place... ils ne résisteraient pas longtemps. Vas y, commences ! Je lui désignais son sac. On en faisait pas que frapper, on parlait aussi. On disait ce qui nous mettait tellement hors de nous et... je devais avouer que je me sentais mieux après nos entraînements.
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Sean Eston

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MessageSujet: Re: Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}   Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean} EmptyMer 16 Déc - 21:31




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Il salua l’arrivée de Carter par un signe de tête. Elle était arrivée, ils allaient pouvoir commencer.
S’il avait passé une bonne semaine ? Hum, c’était difficile à dire. Il y avait eu du bon comme du mauvais. Des deux, actuellement, ça crevait les yeux que c’était Carter qui avait le plus besoin de se défouler.  Ses petites frustrations à lui semblaient bien maigres contrairement à ce qu’il apercevait chez Carter.   Et ce qu’elle dit après vint confirmer ce qu’il pensait. Il avait appris à lire ses expressions pour savoir quand il pouvait la charrier sans prendre le risque de se faire taser.  C’était une question de survie, avec elle. Et on osait dire de lui qu’il était imprévisible. Tsss.
Il arqua un sourcil tout en la regardant vérifier si les sacs étaient en place, se demandant s’il lui demandait maintenant ce qui lui arrivait ou s’il devait attendre un peu.  Dans tous les cas, si elle avait envie de lui dire, elle lui dirait. Sinon, il pouvait toujours rêver pour qu’elle crache le morceau. Alors pour éviter de l’énerver davantage, il se prêta au jeu et se plaça devant le sac pour commencer.

Comme à l’accoutumée, Sean passa en revue ses frustrations de la semaine.  Il y en avait beaucoup moins que d’habitude, sans doute parce que celles qu’il visualisait maintenant étaient suffisamment grosses pour occulter ce qui l’énervait en temps normal au rang de pisse de chat.
La première qui lui vint à l’esprit, là, tout de suite, portait le nom de la capitale de l’Australie et n’était autre que son meilleur ami. C’était toujours la même chose, une éternelle rengaine, un vieux disque rayé. Tout ce que vous voulez.  Lui-même ignorait pourquoi il faisait ça, mais ne pas être capable de dire à Sydney qu’il l’aimait plus que bien… ça l’énervait. Cela le rendait dingue, en réalité, mais il préférait minimiser les faits, comme il était si doué pour le faire parce qu’il pensait que s’il acceptait de voir la vérité, les choses ne seraient plus jamais les mêmes entre lui et Sydney. Alors oui, il se comportait comme un ex possessif et jaloux envers son meilleur ami, même s’ils n’étaient jamais sortis ensemble à proprement parler.  En réalité, il savait que quelque chose avait changé depuis que Sydney était revenu. Leur relation n’était plus la même. Oh, ils étaient toujours aussi complices.  Trois ans d’absences, même s’ils avaient gardé le contact, ça n’effaçait pas ce qu’ils avaient vécus ensemble.  Mais il y avait tout le reste. L’ « absence » d’Indiana, ces non-dits entre Sydney et lui… La situation était en train de lui échapper, Sean le sentait très bien.
Mais ça, bien sûr, il ne pouvait pas le dire à haute voix. Pas avec Carter à côté. Il n’avait pas envie quelqu’un le sache, tout simplement.
Il prit une grande inspiration et formula donc la chose qui le frustrait autrement, d’une façon détournée :

- Je ne suis pas capable d’exprimer mes sentiments et ça m’énerve.

La première fois qu’il s’était entrainé avec Carter, Sean s’était retrouvé embêté à l’idée de frapper dans un sac. Pourtant, il avait l’habitude des entraînements. La base de ce qu’il savait, Delsin lui avait appris.  Le piège, quand on était un mutant, c’était de trop compter sur ses capacités. Les siennes étaient le fruit de ses émotions et il devait garder un contrôle constant dessus.  D’accord, il s’en sortait mieux que certains de ses petits camarades, mais ce n’était pas une raison pour se reposer sur ses lauriers. Et justement, savoir se battre autrement qu’en allumant des feux un peu partout était un atout qu’il devait garder dans sa manche. Il avait déjà passé plusieurs jours sans pouvoir se servir de ses pouvoirs parce qu’il avait eu la fantastique idée de tirer sur ses réserves comme un gros barbare. Et le temps de recharge, en plus d’être long était un véritable calvaire car dans ces moments-là, il avait l’impression de se payer la gueule de bois de sa vie.
A présent, maintenant qu’il était habitué, il n’hésitait plus pour se placer devant le sac, prendre une grande inspiration en ajustant mentalement son coup et frapper. Enfin, même s’il avait l’habitude, la dureté des sacs surprenait toujours la première fois. C’est vrai, à les voir comme ça, on pourrait penser qu’ils étaient aussi mous qu’un coussin et que le poing allait s’enfoncer dedans sans douleur.

Il attrapa à deux mains le sac qui se balançait sous l’impulsion qu’il lui avait donné et soupira avant de se tourner vers Carter. Il eut un demi-sourire en la regardant puis lança :

- A ton tour, Blondie.

C’était comme ça qu’ils procédaient. A tour de rôle, ils disaient ce qui les énervaient, frappaient le sac et attendaient. C’était le meilleur moyen d’évacuer leur colère. Certes, parfois, ça dérapait.  Carter avait réussi à détruire l’un des sacs en tapant dessus violemment une fois et quant à lui, il avait enflammés beaucoup trop pour pouvoir s’en vanter.  Mais à la fin de la séance, alors qu’ils partaient chacun de leurs côtés, ils se sentaient beaucoup mieux. En tout cas, pour Sean, ça marchait du tonnerre. Il était tellement éreinté que la première chose qu’il faisait en rentrant, c’était de se laisser tomber sur la première surface confortable qui se trouvait sur sa route. S’il lui restait assez d’énergie, il pouvait tenter de regagner sa chambre.  C’était con à dire, mais la colère était son carburant.  Alors une fois qu’il l’avait évacuée et qu’il ne lui restait plus rien, il avait juste assez d’énergie pour se rendre à son appartement.  Mais au moins, les jours suivants, les risques qu’un objet fasse la mauvaise expérience d’une combustion spontanée étaient réduits.  Le détecteur de fumée de son appartement se déclenchait moins fréquemment depuis qu’il s’entrainait avec Carter, pour le plus grand bonheur de ses voisins.

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MessageSujet: Re: Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}   Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean} EmptyMer 16 Déc - 22:44

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Tenant, probablement vainement, de dissimuler ma mauvaise humeur à Sean, je le saluais. J'aperçus une petite grimace qui m'informa que je n'étais définitivement pas la seule à être d'humeur moyenne. Je ne savais pas ce qui lui était arrivé cette semaine, je lui demanderais pas. Après tout, c'était de cette manière qu'était les choses entre nous. Je m'interrogeais parfois sur notre amitié particulièrement où l'on ne se disait rien ou presque. On n'était pas le genre à se faire des confessions au tour d'une tasse de thé devant un film romantique. Nan, ça nous arrivait de nous confier au tour d'une bière et d'une pizza. Mais encore c'était assez rare qu'on se confie et je ne parlais pas là de confessions sentimentales ou quoi. Non, juste de détails sans importance de notre histoire, parfois avec une importance dont l'autre ne pouvait se douter. Le seule moment où finalement on se confiait c'était quand on tapait dans ce sac, laissant ressortir nos émotions d'une certaine manière, balançant des phrases sur ce qui nous rongeait. Alors, je lui demandais pas pourquoi sa semaine était mauvaise. Parce que même si dans le fond j'aurais eu envie de savoir et de lui remonter le moral, c'était pas dans mes capacités de faire ce genre de chose. Alors je préférais simplement vérifier que nos sacs étaient bien attachés, pour pas qu'ils nous tombent directement sur les pieds au premier coup qu'on donnera dedans. Puis je l'invitais simplement à frapper le premier. Je devais avouer que je me jugeais en même temps. Je tentais de maintenir vaguement ma violence. De contenir ma colère très forte. Je préférais le regarder réfléchir avant de frapper. Un petit rire m'échappa quand il dit ne pas être doué pour exprimer ses sentiments. Que cela l'énervait je m'en doutais particulièrement. Qui était visé par cette phrase... j'en avais une petite idée même si je ne l'aurais jamais formuler à voix haute devant eux sans autre but que de me payer leur tronche. Mais ce n'était pas ce que j'avais envie de faire aujourd'hui. Tu sais, parfois, il suffit d'ouvrir sa bouche et de dire tout ce qui te passe par la tête. Ou d'utiliser un dictionnaire. Je donnais un petit cou dans mon sac pour mesurer son élan. Puis l'entendant dire que c'était mon tour, je ne me retenais plus et je balançais mon poing plus fort dedans. Je sentis le choc se répercuter dans mon bras et un début de sourire sadique se peint sur mon visage. Mais voilà, j'avais aussi à mon tour quelque chose à dire. C'était la règle : on frappait mais on informait ce qui se passait. Je déteste ces missions de merde. Un cri rageur sortit de ma bouche sans que je puisse le retenir. Je détestais ces missions. Je détestais voir des mutants, des gens bien, partir en vrille comme cela. Je détestais voir d'anciens amis à moi dans cet état. Je détestais devoir les mettre hors d'état de nuire. Je détestais n'être bonne qu'à cela et je détestais encore adorer être bonne à cela. Mon poing frappe à nouveau avant que je n'arrête le sac en l'attrapant à deux mains. Ton tour... Tu as qu'à exprimer tes sentiments. Je tentais de mettre de la moquerie dans ma voie mais je devais avouer que je n'étais pas bien sur que cela fonctionne. Mais je savais que Sean me connaissait suffisamment pour que cela ne le vexe pas. Il le prendra peut être mal sur le coup mais après il ne m'en voudra pas. C'était toujours comme ça. Alors je n'allais même pas m'excuser. Puis c'était pas comme ça entre nous. Tain même avec mes anciens collègues militaires j'avais une relation plus normale. C'était space... Fin vu sa relation avec Sydney, notre relation était la normalité à l'état même.
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MessageSujet: Re: Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}   Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean} EmptyJeu 17 Déc - 0:10




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- Ah...ah.

Un rire sarcastique sortit de la bouche de Sean. Très drôle. Comme si c’était aussi simple.  Si c’était aussi facile qu’on le lui disait, ça ferait déjà bien longtemps que le problème serait réglé.  Il n’y avait pas de manuel pour ça, et n’allez pas lui dire de lire les bouquins de type Estime de soi, comment y arriver ? ou encore Mon chat refuse de m’obéir parce qu’il se ferait une joie de faire un autodafé de ces torchons.  Ces bouquins aidaient peut-être des gens, mais certainement pas lui. Parce qu’il était un mutant, qui se laissait trop facilement contrôler par ses émotions plus qu’il ne les contrôlait, qu’il vivait dans la peur constante d’être blessé et qui préférait se servir de sa langue comme défense et comme arme.
Il ne pouvait même pas en vouloir à Sydney, en fait. C’était à cause de lui, et de lui-seul que la situation était comme ça entre eux. C’était lui qui avait instauré cette paroi de verre.  Parce qu’il était pas foutu d’aller voir Syd et de lui dire franchement ce qu’il avait sur le cœur. Nan, Sean préférait faire semblant, comme d’habitude, parce que c’était plus facile de faire machine arrière si les choses ne tournaient pas à son avantage.  C’était encore une de ces décisions qu’il prenait sur un coup de tête, sans même y réfléchir à deux fois. C’était tellement typique de lui.  Honnêtement, si Sean pouvait le faire, il se donnerait lui-même des baffes.
Alors oui, ça lui faisait mal quand il savait que Syd était en train de coucher avec quelqu’un d’autre, mais avait-il seulement le droit de lui reprocher quand lui faisait de même ? Depuis le retour de Sydney, combien de personnes avaient défilés dans son appartement ? Il ne pouvait pas en vouloir à son meilleur ami, vraiment pas. Surtout pas pour ça.
Il se trouvait pris au piège dans une situation qu’il avait lui-même créé et dont il était en train de perdre le contrôle.  Et s’il ne faisait pas attention, ce ne serait plus la seule chose hors de sa portée.

Il poussa un profond soupir, secoua la tête et tenta de faire le tri dans le raz-de-marée qui venait envahir sa tête. Pour tenir toutes ces pensées à distance, il préféra se concentrer sur Carter qui exprimait sa rage.  Elle avait piqué sa curiosité. Et s’il s’était retrouvé face à une autre personne que la blondinette qui pouvait vous latter la gueule avant même que vous n’ayez le temps de l’appeler ainsi, il aurait posé la question. Mais c’était Carter et ça ne marchait pas comme ça entre eux.  Il pencha la tête sur le côté en la voyant frapper à nouveau le sac.
D’accord, ça ne marchait pas comme ça entre eux, mais quand même. Il avait bien envie de savoir ce qui la mettait dans un état pareil. Nan, puis ce n’était pas ses oignons.  Il allait faire comme d’habitude, faire cette séance et si Carter avait envie d’en parler, il aviserait.  Ce n’était pas certainement pas lui qui allait la harceler pour qu’elle avoue des choses, alors qu’il n’était même pas capable de parler à Sydney en toute franchise.

Pour éviter que la séance ne tourne qu’autour du petit génie, il alla puiser au fond de sa mémoire sa deuxième grosse frustration de la semaine.  Celle-ci s’appelait Evelyn et n’était autre que sa génitrice qui avait choisi ce moment pour revenir dans sa vie.
Et là, c’était plus facile d’en parler. Parce qu’il n’y avait rien à dire justement.  La relation mère-fils était quasi inexistante jusqu’à ce qu’elle débarque chez lui alors qu’il se trouvait avec Sydney.  Après presque vingt-six ans d’absence, voilà qu’Evelyn voulait jouer à la maman. Seulement, c’était un peu tard pour ça.  Alors oui, elle était bien gentille de s’inquiéter du quartier dans lequel il vivait, ou même de la façon dont se passaient ses études, mais ce n’était pas avec deux étés passés chez elle et des cartes pour son anniversaire qu’ils avaient construit une vraie relation, tous les deux.
Sean secoua à nouveau la tête, se concentra et frappa plus fort sur son sac.

- Je déteste cette relation bizarre que j’ai avec ma génitrice.

On entrait dans le pathos, mais tant pis. Et là, Carter ne pourrait pas dire que Sean n’exprimait pas ses sentiments. Bien sûr, c’était plus facile à faire quand ces sentiments n’étaient pas dirigés vers son surdoué de meilleur ami.  
Il était vrai que Sean aurait apprécié passer davantage de temps au lieu d’avoir un mois tous les trois ans avec elle et des échanges par lettres. Il aurait aimé qu’elle soit là à différents moments de sa vie. Mais heureusement pour Sean, la mère de Mallory avait su combler cette absence. Elle n’était que sa belle-mère mais c’était aussi la femme qui l’avait élevé comme s’il était son propre fils.  Meg était ce qui se rapprochait le plus d’une mère pour lui et ça, ce n’était pas le retour d’Evelyn qui pourrait y changer quoi que ce soit.

Il arrêta à nouveau le sac.  

- C’était  assez bien exprimé pour toi, ça ?

Il ajouta un petit sourire à ses paroles en fixant Carter puis lui fit signe de poursuivre. C’était son tour après tout.


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MessageSujet: Re: Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}   Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean} EmptyJeu 17 Déc - 13:04

Need to punche something ? Me too.


Je rattrapais le sac que je venais d'envoyer balader d'un énorme coup de poing et me tournais vers Sean pour lui adresser un commentaire moqueur tout en lui rappelant que c'était à son tour de taper dans le sac de sable. Je pouvais encore sentir le sac vibrer à cause du coup que j'avais donné dedans. Ou alors il vibrait parce que chaque muscle de mon corps tremblait. J'avais beau faire la maligne à venir à une séance de sport spéciale comme on faisait, je devais avouer que mon corps avait peut être un peu du mal à encaisser. Mes muscles chauffaient, les courbatures se faisaient sentir. Mais heureusement les marques sur mon corps ne pouvait se voir à travers des vêtements. Aurais-je été mieux à rester prostrée dans le canapé chez Delsin ? Sûrement pas. Si c'était physiquement épuisant, il était moralement salvateur de venir taquiner Sean et taper dans un sac. C'était moralement mieux, c'est moralement ce qui me permettait tout de suite de tenir debout d'une certaine manière. Et c'était assez drôle de le voir faire une petite grimace quand je me moquais de lui ou encore avoir l'air de réfléchir avant de dire ce qui l'agaçait. C'était entre autre la preuve qu'on n'était vraiment pas capable de tout se dire : cette façon qu'on avait de penser avant de dire les choses devant l'autre. Dire quelque chose qui nous ferait du bien sans que personne ne puisse comprendre l'ampleur de notre déclaration. Parce que je n'ignorais pas qu'il y avait toujours un double sens aux paroles de mon ami. Mais cette fois-ci, je n'eus pas besoin d'aller le chercher loin ce double-sens. Génitrice... J'étais assez bien placée pour savoir qu'utiliser ce terme pour parler de sa mère signifiait beaucoup. Beaucoup sur l'affectif présent, ou non justement, dans cette relation. C'était la première fois que j'entendais Sean parlait de sa mère biologique. Et la façon don il prononça la phrase me fit mal au cœur pour lui. Je comprenais parfaitement le sentiment de relation étrange et spéciale avec un membre de sa famille, je détenais la palme de ce côté là. Et son sourire quand il me demanda si c'était assez exprimer à mon goût aussi me fit mal. Pas pour moi, j'en avais rien à faire pour moi. Mais ça prouvait son mal être et encore une fois : je ne pouvais rien faire. C'était à la fois l'avantage et le désavantage de la relation qu'on partageait. Exprimé... ça c'est sur. Je murmurais avant de regarder le sac devant moi. Frapper ou parler d'abord. J'inspirais un grand coup, faisant jouer les muscles de mes épaules. Je déteste... avoir du neutraliser un ami de longue date. Le coup de poing partit avec un peu plus de violence que je ne l'aurais voulu. Un ami... Un ami. Il avait été un ami, on avait servi ensemble sous le drapeau de notre nation. On avait ris, on avait partager les mêmes dortoirs. Et hier, j'avais dû mettre fin à ces jours... J'essuyais une larme qui s'était échappée de ms yeux, laissant le sac me percuter plutôt que de l'arrêter. Je savais que Sean avait compris exactement ce que j'entendais par « neutraliser » et j'avais pas du tout envie de le laisser analyser cette phrase. J'étais venue pour me changer les idées pas pour m'enfoncer dans mon désarroi. Alors, je me tournais vers lui. Je peux te confier quelque chose? Tu l'avais pas vu venir celle ci hein Sean ? Faut dire c'était pas dans mes habitudes je sais. J'attendis pas qu'il me réponde avant de me lancer dans mon explication. Je t'envie. Ou plus exactement, j'envie ta vie de famille. Celle ci je dois dire que moi même je m'y attendais pas vraiment. Mais c'était vrai que je l'enviais. Lui ou son ami asiatique qui tient pas en place. Parce qu'ils avaient une famille et qu'ils étaient heureux dans celle-ci. Tu as un père qui sait qui tu es. Une sœur adorable, une belle mère qui s'est toujours occupée de toi. Je sais pas ce qu'il y a entre toi et ta mère mais le simple fait qu'il y ait quelque chose c'est déjà beaucoup plus qu'entre la mienne et moi. Comment dire ? Je n'avais pas eu contact avec elle depuis mes 14 ou 15 ans. Je connaissais même pas le prénom de ses deux fils, de mes frères. J'aurais été incapable de les reconnaître dans la rue. Je t'envie le fait d'avoir une famille... Je bugais trente secondes me rendant compte que j'étais bien plus partie à me plaindre que je l'aurais voulu. Beaucoup trop partie à me plaindre. Mais était-ce ma faute si j'avais pas de famille ? J'avais pas aidé les choses avec ma mère mais c'était pas ma faute si j'avais pas de père, ou plutôt qu'il savait pas que j'étais sa fille. J'avais pas choisi que les choses se passent ainsi. Et pour moi ce qui s'approchait le plus d'une relation de famille c'était Delsin et Sydney. Delsin était mon cousin et Sydney... Sydney était comme un membre de ma famille aussi. Et pourtant, on était pas vraiment l'idée qu'on se ferait d'une famille... Puis y avait aussi Evelyn avec qui ma relation n'avait rien de familiale mais qui était un modèle de femme à mes yeux, le seul modèle de femme que j'avais. Bref, tout ça pour dire que. Comme dit, je sais pas ce qu'il y avec ta mère mais... Je vais te donner un conseil : si elle essaye de revenir vers toi, laisses lui une chance. On sait jamais, tu pourrais être surpris. Et surtout, tu n'aura pas à regretter de pas l'avoir fait après. Je désignais son sac de la tête. On continue?
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Sean Eston

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MessageSujet: Re: Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}   Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean} EmptySam 19 Déc - 22:37




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Sean regretta instantanément son sarcasme en entendant les paroles de Carter.  Une fois de plus, il n’avait pas retenir sa langue. Il allait s’excuser – après tout, il était allé trop loin – quand il entendit Carter parler de neutraliser quelqu’un. Il perdit son sourire à cette seconde précise. Car oui, il avait compris ce qu’elle voulait dire par là.  Et il ne pouvait rien faire d’autre que de rester les bras ballants, le cœur serré, pendant que Carter frappait le sac avec violence. Il avait envie de dire à Carter que si elle voulait en parler, elle pouvait, que si elle avait besoin de rester seule quelques secondes, il pouvait la laisser un instant, le temps qu’elle laisse son chagrin s’exprimer. Mais bien sûr, parce qu’il n’était pas doué pour réconforter les gens,  ses bonnes intentions restèrent, tout comme ses mots, coincés entre sa gorge et sa bouche.  Il baissa donc la tête, feignant de ne pas voir la larme que Carter avait laissée échapper.  Il n’avait jamais eu à faire ce choix, « neutraliser » ses amis. Jamais. Et il ne pouvait pas dire qu’il comprenait Carter parce qu’il mentirait. Et elle saurait que sa phrase n’était pas sincère. Il ne voulait pas imaginer ce qu’elle ressentait, il se demandait simplement comment elle réussissait à tenir.  Si du jour au lendemain, il se retrouvait à devoir faire ce choix-là… Non, il ne voulait même pas envisager cette possibilité.

Ce qui le surprit, ce ne fut pas le changement de sujet soudain, ça non. C’était plutôt le « Je peux te confier quelque chose ? ». Parce que soyons clairs, ils ne se confiaient presque jamais, elle et lui. Sans dire un mot, tentant tant bien que mal d’afficher la neutralité sur son visage, il hocha la tête même si elle avait déjà commencé. Et ce qu’elle lui dit lui fit mal. Pas pour lui, en effet, quand on regardait bien, il n’avait pas tellement à se plaindre de sa vie. Hormis sa relation étrange avec Evelyn, tout ce que disait Carter était vrai. Il avait une famille aimante quand d’autres s’en étaient trouvés privé.
Alors, il écouta la jeune femme, culpabilisant de geindre sur sa situation familiale alors qu’il n’avait pas vraiment de quoi.

Peut-être, comme Carter lui avait suggéré, pouvait-il faire un effort avec Evelyn. Après tout, il était vrai qu’elle aurait pu revenir à Londres sans même lui faire signe. Elle aurait pu faire comme si elle n’avait eu de fils. Il se promit à l’avenir de faire un effort. S’il ne le faisait pas pour lui, il pouvait au moins le faire pour Carter, même si cette dernière ne lui avait rien demandé. C’était dans ces moments-là qu’il se rendait compte à quel point il ne savait pas grand-chose sur sa partenaire d’entrainement. Peut-être était-il temps de changer la donne. Alors quand cette dernière lui désigna son sac d’un signe de tête, Sean se redressa et la fixa.

-Tu sais, toi et moi, on n’est pas du genre à se confier l’un à l’autre, mais… si tu veux me parler, ou si tu as juste besoin… de quelqu’un pour t’écouter quand ça ne va pas, en dehors des entrainements, bien sûr… Ben… Tu peux m’appeler ou passer à la maison. Je ne te garantis pas que l’appartement soit vide au moment où tu passes mais... voilà. Tu peux compter sur moi si ça ne va pas.

Au fur et à mesure qu’il prononçait ces mots, butant sur les phrases et les reformulant avec maladresse, il se sentait stupide, ignorant ce qui avait bien pu le pousser à dire ça. Elle allait se foutre de lui ou l’envoyer sur les roses, mais il l’avait dit et c’était trop tard pour retourner en arrière.

- On est amis, après, tout, non ?

Il ponctua ses paroles par un petit sourire pour faire bonne figure avant de se tourner vers son sac.
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MessageSujet: Re: Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}   Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean} EmptyDim 20 Déc - 16:34

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C'était bizarre... terriblement bizarre. Déjà j'avais commencé par dire à Sean que je voulais lui confier quelque chose. Hors, j'étais déjà pas spécialement le genre de personne à se confier... Je l'avais fait un peu avec mes collègues de l'armée mais c'était simplement pour ne pas exploser et parce qu'il régnait une tellement ambiance de camaraderie et de détente quand nous étions à la base qu'il était dur de retenir ce genre de choses à l'intérieur. Je l'avais fait avec ce psychologue que mon équipe de l'époque était obligé d'aller voir si nous voulions le droit de rester sur le terrain. Et encore avec eux, je n'avais jamais parler de ma famille comme je le faisais ici d'une certaine manière. Parce qu'en lui expliquant que j'enviais sa situation familiale j'évoquais très vaguement la mienne et que ça me suffisait à avoir envie de faire la tronche. Parce que je détestais cordialement ma situation dans laquelle je m'étais pourtant plus ou moins collée. J'avais pas choisi que ma mère se marie avec un homme qui n'était pas mon père d'accord... mais j'avais choisi de lui en vouloir. J'avais choisi de pas connaître le reste de ma fratrie. Je n'avais pas choisi que Abraham ignore avoir une fille mais je n'avais pas encore trouvé le courage de lui dire la vérité. J'avais envie de me dire que je n'y étais pour rien mais je savais que ce n'était pas totalement vrai alors... je me sentais coupable. Coupable aussi d'avoir l'air de me plaindre devant Sean ou pire, d'avoir l'air de dire qu'il se plaignait pour rien. Ce qui était faux bien entendu. Chaque situation familiale est particulière et chacun le vit d'une manière qui lui est propre. Ce qui ne changeait rien au fait que j'enviais Sean. J'enviais ces deux amis, Shuri et Elisabeth, qui semblait si heureux dans leur famille, si attaché l'un à l'autre. J'enviais presque Sydney même si savoir ce qui était arrivé à sa sœur m'en faisait rapidement passé l'envie. Par contre, je n'enviais pas spécialement Delsin et sa sœur. Ma mère était la plus aimante des mères en comparaison à leur tarés de parents... à mon oncle et ma tante donc. Mais une chose était sure quand je les voyais tous : que j'étais contente putain de ne pas avoir de pouvoir de mutant comme eux !

Je désignais le sac de sable à Sean, lui signifiant que j'avais fini de me confier ou de lui donner des conseils. Après tut, je voulais ici être une amie et non lui faire la morale. Ce qui me surprit c'est qu'il sembla ignorer que c'était à son tour de taper dans le sac et qu'il se tourna vers moi pour parler. On était pas du genre à se confier l'un à l'autre. Je pus m'empêcher de sourire en entendant cela. S'il savait que finalement en jouant à ce jeu d’entraînement je me confiais plus à lui qu'à... presque tout le monde. Mais ça, il ne le savait pas et cela ne changeait pas le fait qu'on était pas particulièrement du genre à se confier non plus même si je venais presque de briser cette superbe tradition entre nous. Mais la suite fut encore plus inattendue. Il me proposa de me confier à lui si j'en sentais le besoin, de l'appeler pour parler si j'en sentais le besoin, de passer chez lui même s'il ne pouvait m'assurer qu'il n'y aurait personne. Je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire nerveux en entendant cela. Tes amis ont un petit problème avec la notion d'espace privé n'est-ce pas ? Venant de la fille qui n'avait pas d'appartement et qui vivait chez son cousin, cela devait faire rire. Mais même si j'étais pas officiellement installée chez Delsin, je lui payais une part du loyer et je participais honnêtement à la vie de l'appartement. Et puis mes affaires tenaient dans deux gros sacs de voyages. Mes affaires de militaires dont je n'arrivais à me séparer, quelques vêtements de ville, des souvenirs dans une petite boite et... des affaires de sport... Bref, j'étais pas non plus à prendre beaucoup de place hein ! Bien entendu qu'on est ami Sean. J'allais juste éviter de lui dire que j'avais pas vraiment eu d'amis en dehors de l'armée avant qu'il ne me connaisse. C'était la honte, je sais. Gamine les autres m'intéressaient pas, sans que je me l'explique. Et... si tu as besoin de parler, je suis là aussi. Je dois être plus douée pou écouter que parler. C'était d'ailleurs assez sur ça. Je regardais Sean. Est-ce qu'il avait compris que j'acceptais par là sa proposition ? Rah, j'étais définitivement plus douée pour frapper que parler ça c'était sur. Et puis, il frappa à nouveau dans son sac mais il sembla oublier de dire quelque chose. Je grimaçais et donnais un coup de pied rotatif dans mon punching-ball. Ca fait quoi d'avoir une sœur ? C'était parler ? Fin, je posais une question c'était étrange je dois l'avouer mais je me demandais sérieusement. J'avais beau savoir qu'il y avait deux jeunes hommes qui avaient aussi les gênes de ma mère, j'avais pas réellement l'impression d'avoir des frères. Alors j'étais curieuse voilà tout.
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MessageSujet: Re: Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}   Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean} EmptyLun 21 Déc - 23:33




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Sean laissa échapper un léger rire et secoua la tête à la mention de ses amis et de son espace privé. Il y avait bien longtemps qu’il avait arrêté de lutter.  Depuis qu’il était ado, en fait.  Habitué à recevoir la visite des Blink dans sa chambre, il ne cherchait même plus à faire comprendre aux squatteurs en puissance qui prenait son appartement pour le bar du quartier qu’il aimerait bien pouvoir rentrer chez lui sans avoir la surprise de les trouver en train de camper dans son salon. Mais d’un côté, il était tellement habitué à les voir qu’il serait le premier à trouver leur absence louche.
Il fut rassuré d’entendre Carter lui dire qu’elle acceptait sa proposition.  Il lui répondit par un sourire, satisfait d’avoir mis au clair tout ça. Il avait la sensation d’avoir fait un grand pas en avant dans sa relation avec sa partenaire d’entrainement, même si c’était déjà probablement là depuis un moment et que comme d’habitude, il n’en prenait conscience que tardivement.  

Puis il y eut cette question. Une question qu’il ne s’attendait pas à entendre de la bouche de Carter.  Comment c’était d’avoir une sœur ? Sean ne savait pas comment répondre à ça. Parce qu’il avait grandi avec Mallory, il était trop jeune avant sa naissance pour se souvenir de comment c’était, avant.  Il arrêta son sac – dans lequel il avait frappé plus tôt sans dire un mot – et se tourna vers Carter en cherchant comment lui décrire tout ça.
- C’est… euh…
Nan, il ne savait vraiment pas comment il pouvait décrire quel effet ça faisait de grandir avec quelqu'un d’autre, une personne qui partageait plus que notre sang, une personne en qui on avait pleinement  confiance et qu’on s’est inconsciemment juré de protéger.
- C’est pas mal de dispute. Pour des sujets puérils comme la télécommande ou même qui aura le droit de manger le dernier gâteau du paquet.  C’est aussi beaucoup d’intrusion dans ta vie privée.
N’est-ce pas, Mallory ? Sean était bien sûr entrainé pour contrer, mais il n’y avait rien de plus rageant que de voir sa sœur cadette chercher à tout prix à savoir quelle personne Sean fréquentait. Et il y avait les chantages, aussi.
Il se mit à rire en ajoutant :
- Des petites farces par-ci, par-là.*Comme le réveil signé Mallory auquel il avait droit à chaque anniversaire. Il avait eu le malheur de naitre le premier avril, qui était aussi la journée des blagues. Et Mallory avait cette capacité particulière à faire léviter une petite boule aqueuse au-dessus de sa tête alors qu’il était en train de dormir et d’attendre le moment propice pour la lâcher sur lui. Un réveil absolument désagréable qu’elle ponctuait par un « Joyeux Anniversaire » sonore.  
- Sinon,  il y a aussi les longues heures à discuter. Une sorte de… partage ? Ouais, c’est ça, du partage. Tu grandis avec une personne que tu finis par connaître comme si tu l’avais fait.
Alors oui, il y avait les noms d’oiseaux.  Leurs parents appelaient Sean et Mallory les spécialistes du genre.  Il y en avait toujours un pour trouver un surnom pire que le précédent à l’autre.  Sean avait commencé par se faire surnommer  Lumière  comme le chandelier de la Belle et la Bête, et Mallory avait écopé du doux sobriquet d’Ariel.  Inutile de préciser que ça avait dégénéré. Sean avait eu droit à tous les Pokémons de type feu et Mallory à toutes les références à des poissons – voire des fruits de mer si son frère était dans un mauvais jour. Mais il y avait aussi les longues soirées qu’ils passaient dans la maison de leurs parents quand ils rentraient pour un week-end.  Des heures à discuter du sujet le plus anodin, comme le dernier épisode d’une série qu’ils avaient vu chacun de leur côté,  à la conversation profonde. Ils pouvaient aisément passer de l’un à l’autre et inversement car il n’y avait aucun tabou entre eux. Cela tenait sans doute dans la manière dont ils avaient été élevés ou alors par leur petite différence d’âge, qui rendait la complicité plus facile. Et puis ils avaient globalement le même caractère et savaient exactement où s’arrêter avant que la conversation n’aille trop loin. Par exemple, Mallory savait parfaitement quand elle devait cesser de harceler son frère sur un sujet. Et Mallory, il suffisait qu’il joue un peu trop au grand frère protecteur pour la mettre hors d’elle.
Il chercha une façon efficace de résumer ça, pour que Carter puisse visualiser. Il trouva assez facilement. Avec un petit sourire, il finit hausser les épaules et  déclarer :
- Avoir une sœur, en résumé ? C’est ce que tu vis au quotidien avec Sydney et Delsin.  Un moment, tu vas balancer tous les noms d’oiseaux qui te passent par la tête parce que l’un t’a énervé puis, une heure plus tard, sans raison, tu te retrouves à commenter un film avec eux et à rire à des blagues stupides. C’est ça, avoir un frère ou une sœur. Tu te sens bien avec eux parce que tu n’as pas à cacher qui tu es, puisqu’ils le savent. Et ils ne te jugeront pas. Et ils seront certainement les premiers à aller défoncer la personne qui t’as fait mal. Comme tu serais la première à aller coller une droite au premier qui les touche.
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MessageSujet: Re: Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}   Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean} EmptyMer 23 Déc - 22:27

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J'avais décidément des réactions à la con aujourd'hui. D'abord je commençais par faire cette confession un peu étrange comme quoi je l'enviais. Et maintenant je lui demandais ce que ça faisait d'avoir une sœur, espérant un peu qu'il me répondrais généralement sur ce que ça fait d'avoir une fratrie. Parce que j'espérais que c'était à peu près la même chose d'avoir un frère ou une sœur... Ou alors, c'était pareil d'avoir une fratrie mixte... Avoir une fratrie pas mixte devait forcément changer quelque chose. D'ailleurs il commença par m'informer que c'était pas mal de dispute ce qui ne m'étonna pas particulièrement. Je connaissais suffisamment de personne qui avait des frères ou des sœurs pour avoir très vite compris que se crêper le chignon, ou l'absence de touffe de cheveux chez certains, était la première règle de base. Genre j'adorais voir Sean débarqué trempé de la tête aux pieds en nous expliquant qu'il avait dit un truc qui n'avait pas plus à Mallory. Je connaissais pas vraiment la jeune femme mais elle semblait avoir un caractère encore plus fort que celui de son frangin et c'était déjà... une sacré chose. J'imaginais bien comment les bagarres de télécommande auraient fini chez moi : moi assommant l'autre pour garder la chaîne que je voulais. D'ailleurs, Sydney pourrait témoigner de mon habitude à devenir violente quand on zappait sans mon accord. Le haut de son crâne devait bien s'en souvenir. Quant aux intrusions dans la vie privée... Ok je ne connaissais pas ma fratrie mais cette partie là de la relation je la connaissais pas mal. Parce que je suis une ex-militaire et que l'intimité chez les militaires ça n'existe pas réellement. Et qu'en vivant chez Delsin, j'avais aussi fini d'abandonner mon intimité et la leur. Rentrer dans la salle de bain quand quelqu'un se douchait ce n'était pas un problème. Pis bon à l'armée et la douche... déjà quand elles étaient pas mixte on pouvait dire que c'était la victoire. Bref, intimité de toute manière, fratrie ou pas, je ne connaissais pas le sens de ce terme. Faudrait que je le cherche dans le dico tiens. Par contre, quand il me parla de farce je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire, en ayant entendu parler Sydney. D'ailleurs, visiblement, Sydney aimait particulièrement les farces de Mallory qui forçait Sean à enlever le haut. Et je préfère pas savoir ce qu'il pense de quand l'autre enlève le bas. Mais ce n'était pas réellement ce que je cherchais à savoir, bien qu'il faut dire que ma question n'était pas des plus claires. Ce fut quand il évoqua ce partage particulier que je relevais la tête, soudainement très attentive à ce qu'il pourrait me dire. Le partage le fait, de connaître l'autre comme si on l'avait fabriqué. Je souris à cette idée, même s'il incluait le grandir ensemble. Cette idée me plaisait. Me plaisait tellement que j'avais envie de moi aussi avoir un fratrie, une qui ne soit pas ma fratrie que à mes yeux mais aux leurs aussi.

Par contre, je ne pus m’empêcher de tiquer quand il me dit que c'était ce que je vivais au quotidien avec Delsin et Sydney. Non, de toute manière il ne pouvait tout simplement pas savoir en quoi ce qu'il venait de dire était particulièrement dérangeant à mes yeux. Il pouvait pas savoir que Delsin était mon cousin. Après tout, des gens que nous connaissions réciproquement, il n'y avait que le docteur Blink qui le savait. J'avais accepté la prise de sang qu'elle m'avait fait... et elle m'avait dit ce qu'il y avait dans les résultats bien que j'avais réussi à obtenir qu'elle ne dise rien à Delsin avant que je m'y décide. De toute façon, j'étais à peu près sure qu'elle pensait à autre chose quand elle le voyait. Comme à lui retirer son tee-shirt ou ce genre de chose. Mais j'écoutais plutôt le discours de Sean qui semblait vraiment ne rien savoir. Je souris aux histoires de noms d'oiseaux qu'on pouvait se jeter à la tronche quand nous étions dans nos bons jours, les histoires de bouderies qui ne durent pas. Parce que effectivement, c'était ce qui rythmait grandement la vie dans l'appartement de Delsin, et ceux malgré nos aller et venues incessants. Jusqu'à ce qu'il parle de cacher qui on est. Là je perdis totalement mon envie de sourire et décrochais un sacré coup de poing dans mon sac, le laissant terminer tout de même son discours. Parce que par contre, la suite était vraie. Je doute que l'un des garçons, incluons carrément Sean dans le lot, ne me juge mais une chose était sure : on était tous prêts à aller casser la tronche de celui qui ferait du mal à l'un d'entre nous. Je suis toujours partante pour casser la gueule de quelqu'un, je t'apprend rien. Mais j'avais perdue un peu mon envie de rire. Delsin et Sydney en ignorent trop sur moi pour que « savoir qui je suis » puisse s'appliquer. Quant à mes frères... à se demander s'ils savent que j'existe en fait. Je tapais à nouveau dans le sac un peu plus fort cette fois ci sans même remarquer que j'avais évoqué mes frères à voix haute. Mais bon... Mais merci, de m'avoir... dit ce que c'est. Vraiment. Je souris même si pour le coup je devais avouer qu'il était en partie forcé. Mais pouvais-je dire qu'ils savaient qui j'étais alors que je leur avais pas dit qui j'étais... d'un point de vue biologique ? Que je leur avais même jamais parler de ma mère ? Qu'ils ne savaient rien de ma vie qui datait d'avant mon départ pour l'armée ? J'avais pas envie de connaître la réponse je crois... Et si on te fait du mal, pour toi aussi je peux casser la tronche d'un quelqu'un.Une droit et même une gauche !
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MessageSujet: Re: Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}   Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean} EmptyVen 8 Jan - 19:36




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Aïe. A l’évocation des frères de Carter, Sean se mordit la lèvre. Il faillit lui demander pour quelle raison elle n’allait pas leur parler avant de se raviser. Il ignorait beaucoup trop de chose de la vie de Carter pour se poser en donneur de conseil. Surtout lui.
On ne savait rien des raisons qui poussaient les gens à garder ce genre de choses à l’intérieur. Parfois, on ignorait même la raison pour laquelle on refusait soi-même de dire la vérité aux autres. Alors non, il ne pouvait définitivement pas donner des conseils à Carter, surtout vu la facilité avec laquelle il gardait ses sentiments pour lui et la difficulté avec laquelle il les avouait. Sean lui-même ignorait pourquoi il agissait ainsi avec les autres. Il n’y avait pas réellement d’explication. C’était comme ça. Il avait toujours fonctionné ainsi. S’il avait été capable d’exprimer ce qu’il ressentait plus souvent, sa vie serait probablement bien différente.

La dernière phrase de Carter lui arracha un sourire. Ceci était un fait avéré. Il suffisait de la côtoyer un peu pour savoir que ce n’était pas des paroles en l’air. En revanche, qu’elle le fasse pour lui... Cela lui faisait un drôle d’effet. Mais au lieu de réagir comme une personne normale et la remercier, il sourit de plus belle en ajoutant :
- D’accord, mais tu m’en laisses un peu, hein ?
Il marqua une pause et reprit son sérieux.
- Tu sais... Je ne connais pas tes frères donc je ne peux définitivement pas t’aider de ce côté-là. Mais concernant les deux autres gus... Tu devrais peut-être leur laisser une chance. Car, crois-en mon expérience, tenir tes proches à l’écart de ta vie n’est pas la chose la plus saine du monde.
On croirait rêver. Lui, Sean Eston était en train de conseiller à Carter de s’ouvrir davantage à Delsin et Sydney alors que le simple fait de songer avouer à ces mêmes personnes qu’il tenait à elles lui faisait le même effet que de boire un shot de javel cul-sec. Ce n’était pas pour rien que Sydney l’avait astucieusement renommé Ice Queen. C’était à la fois pour le taquiner sur ses pouvoirs qui n’avaient rien à voir avec la glace, mais également sur sa soi-disant absence de sentiment. S’il savait. La vie de Sean avait été un calvaire avant qu’il apprenne à faire taire ses émotions. Ses pouvoirs y étaient directement reliés. Il devait constamment les garder en laisse. S’il se laissait aller, il n’avait plus de contrôle dessus. Et Sean craignait par-dessus tout blesser quelqu’un. Les quelques fois où il avait été dépassé par ce qu’il ressentait, ça s’était mal passé. Et même encore maintenant, il peinait à trouver un équilibre. Malgré tous ces efforts, il arrivait que ses émotions soient plus fortes qu’il ne le veuille et rendent son pouvoir incontrôlable. Et quand ça arrivait, il se barricadait lui-même dans son appartement et ne laissait personne le voir tant qu’il n’était pas calmé, par sécurité. Il devait donc pour l’instant choisir entre mettre ses émotions sous clé ou les laisser exploser, quitte à blesser les autres. Un choix qui avait des conséquences. Qui l’empêchait par moment d’être véritablement lui, surtout avec Sydney, qui était pourtant la personne sur terre qui le connaissait le mieux. Les séances avec Carter lui permettait de travailler ce point, mais ce n’était pas encore assez. Parfois, il enviait Mallory d’être hydrokinésiste. Un peu d’eau, ça ne blessait personne. Une flamme, même minuscule pouvait faire de gros dégâts.
En conclusion, s’appeler Sean Eston et être pyrokinésiste, ça craignait un max. Enfin, ça pourrait être pire. Comme Carter l’avait dit, il avait des amis et une famille sur lesquels il pouvait compter. Son seul problème, dans sa vie actuelle, c’était lui-même.
Sean se tourna vers le sac de sable qui lui était destiné.
- On en était où ?
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MessageSujet: Re: Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}   Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean} EmptySam 9 Jan - 12:01

Need to punche something ? Me too.


Je n'en revenais pas. De la tournure qu'avait pris cette matinée. Je n'en revenais pas que l'on ait cette conversation tellement... à cœur ouvert ? C'était sûrement pas une réelle conversation à cœur ouvert parce que je savais bien que l'on mettait tous les deux des limites à ce que l'on disait. Mais pour moi ça s'en approchait dangereusement. Et quelque chose me faisait penser que pour lui aussi. Je lui avais parlé de ma mission, sans en parler mais suffisamment pour qu'il comprenne. Et il n'avait pas réagit alors que je savais très bien qu'il avait compris. Il m'avait pas regardé comme un monstre, il n'avait pas peur de moi en sachant ce que je pouvais faire. Et maintenant j'évoquais mes frères devant lui. J'en avais, je crois, jamais parlé à personne, pas même au sein de l'armée. Sauf que voilà, je venais de le dire à Sean. Peut être était-ce parce que je le connaissais suffisamment bien pour savoir que cela ne sortirait pas. Parce que je savais que sa famille aussi n'était pas des plus conventionnelles. Parce que j'avais entièrement confiance en lui et qu'il était, à mes yeux socialement étranges, ce qui se rapprochait le plus d'un amis. Alors, changeant le ton de ma voix pour quelque chose de plus moqueur, de plus léger, je lui sortais que pour lui aussi je voudrais bien aller casser la tronche de quelqu'un. Je vis le sourire se dessiner sur son visage et je crus un instant que c'était gagné. Surtout quand il me demanda de lui en laisser un bout, de la personne que j'irais frapper pour lui. Tu passes après, j'ai pas envie de me brûler. Petite pique réaliste. Je savais bien que s'il devait se battre, il utiliserait plus que probablement son pouvoir et que si je devais donc cogner après... j'allais me brûler les poing sur notre victime ce qui n'intéressait personne et surtout pas mes petites mains. Pour peu que ça tombe une des fois où je me suis fait une manucure. Sauf que voilà c'était pas gagné. Parce que je lui avais donné des conseils et qu'il avait trouvé ça tellement bien qu'il me rendait l'appareil. Je notais mentalement que heureusement qu'il connaissait pas mes deux frères parce que ça voudrait dire qu'il connaîtrait ma mère et donc qu'il aurait sûrement entendu des trucs que je préférais que le monde entier ignore... à commencer par l'identité de mon père. Mais oui, il connaissait Delsin et Sydney, un peu très très bien même qu'il les connaissait. Leur laisser une chance ? Il devait pas se rendre compte que le simple fait de leur avoir fait comprendre que je tenais à eux était déjà pour moi leur laisser une chance. Il devait pas savoir que quand on m'avait mise en contact avec Delsin, j'avais d'abord pensé ne pas aller au rendez-vous et une fois sur place j'avais longuement hésité à foutre les voiles. Mais j'aurais rater son regarder surpris quand il a su que Carter Lennox était une... fille. Mais bon... Je te propose un deal. Ceci est une mauvaise idée mais bon... il était mon ami, on fait ce genre de chose pour ses amis ? J'arrête de tenir mes proches à l'écart si tu en fais de même. Et je n'avais pas besoin de préciser pour qu'il sache que je ne parlais pas de Mallory. A la rigueur de sa mère s'il voulait vraiment pas entendre le sous entendu. J'étais pas aveugle, personne l'était sauf peut être lui et l'autre crétin aux ordinateurs. Il finit par se tourner vers le sac de sable en m demandant où on en était. Oui, peut être qu'on avait assez fait de confidence pour le moment. Si j'en sortais une de plus, je crois bien que j'allais exploser. Moi et les sentiments c'était pas spécialement une grande histoire d'amour. Je regardais mon propre sac de sable, sentant petit à petit les douleurs dans mes muscles se faire plus prononcées. Je grimaçais. J'ai arrêté de compter mais disons que c'est ton tour. Je vais me prendre une bouteille d'eau. Profitant que je le pensais occupé avec son sac et moi partant dans l'autre direction, j'en profitais pour relever mon tee-shirt un peu. Et remarquais que la tâche bleue sur la peau de mon abdomen s'était bien étalée. Tiens ça expliquait peut être que j'avais mal partout ça. Je grimaçais, attrapais les bouteilles d'eau et repartait voir Sean comme si de rien était. Alors, il a fait quoi le pauvre sac de sable?
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Sean Eston

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MessageSujet: Re: Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean}   Need to punch something ? Me too. {Carter&Sean} EmptyJeu 14 Jan - 21:25




Need to punch something ? Me too

Carter&Sean

Tu passes après, j’ai pas envie de me brûler. Sean émit un rire. Oui, dit comme ça, c’était logique. Bien entendu. Il n’allait pas mettre le feu au type et laisser Carter se brûler en voulant le tabasser. Il n’était pas un monstre, non plus.  Sean songea également que faire équipe avec Carter, ça devait être quelque chose.  Vu la facilité avec laquelle elle le mettait au tapis alors qu’il faisait facilement deux fois son poids et qu’il avait quand même quelque bonne base de combat au corps à corps, il ne doutait pas de l’efficacité de la mercenaire. C’était une bonne chose de l’avoir pour amie et non comme ennemie. On pouvait se laisser avoir pour son minois innocent, sans soupçonner une seule seconde qu’elle était capable de vous ruiner la gueule.
Et quand elle lui proposa un deal, Sean joua à celui qui ne comprenait pas où elle voulait en venir.  Mais là encore, c’était plus facile à dire qu’à faire. Il était compliqué pour lui de dire les choses. Il voyait très bien ce que Carter sous-entendait. Il savait très bien que tout le monde avait remarqué ce petit manège entre lui et Sydney. On ne pouvait pas dire qu’ils étaient très discrets. Il faisait semblant de ne pas entendre les petites remarques lancées innocemment par ses amis, de voir leur petit sourire quand Sydney et lui se trouvaient dans la même pièce ou même que Sean disait qu’il devait aller voir son meilleur ami. Il faisait semblant pour beaucoup de chose. Même avec Sydney. Et c’était bien ça, le problème.
Sean se contenta donc d’hocher la tête.
- Okay. Je ferais un effort.
Ce n’était pas encore tout à fait ça, mais on y arrivait. Mais devant l'air peu convaincu de Carter, il ajouta :
- D'accord ! Je te le promets.
Il se tourna vers le sac, bien qu’apercevant Carter s’éloigner du coin de l’œil. Un mouvement de sa part attira son attention. Il écarquilla les yeux en la voyant relever son tee-shirt et laisser apparaitre un bleu.  Putain. Comment elle s’était fait ça ? Sean détourna le regard et donna l’impression d’être concentré sur son sac. Carter n’allait pas aimer s’il commençait à lui poser des questions sur ça. C’était son job, il en était certain. C’était ça, la cause de l’ecchymose.  Et probablement de son état émotionnel de la journée.  Sean se rendit compte qu’ils avaient bien discuté mais pas encore assez cependant. Mais il n’allait pas la harceler. Surtout quand lui-même était incapable de s’exprimer convenablement.  C’était déjà bien qu’ils réussissent à discuter de leur famille respective.
Ils avaient franchi un cap, ça, Sean en était certain. Ils avaient encore des réserves, il suffisait de lire les sous-entendus dans leurs paroles pour le savoir. Ils ne se disaient pas directement les choses. Mais c’était bien la première fois qu’ils parlaient comme ça.
Quand elle revint, Sean fixait toujours son sac. Il sursauta à sa question, se ressaisit et lui offrit un sourire :
- Il m’a insulté.  
Une petite plaisanterie lancée pour détendre l’atmosphère et qui eut l’effet escompté. Carter lui lança quelque chose à propos de sa santé mentale et Sean prit un air faussement vexé tout en frappant dans son sac.
La suite de la séance se déroula ainsi. Comme d’habitude, ils frappèrent à tour de rôle, cherchant chacun la première excuse leur passant pour frapper.  Sean avait toujours envie de questionner Carter à propos de ses ecchymoses. Mais il s’interdit de le faire, jouant le jeu jusqu’au bout.  Une heure et demie plus tard, ils étaient tous les deux à bout de force.  Et cette fois-ci, Sean n’avait mis le feu à aucun sac. C’était une petite victoire.
Carter partit en premier, ce fut donc à Sean de couper le courant et de fermer correctement la salle. En s’éloignant du bâtiment, le jeune pyrokinésiste ne pouvait s’empêcher de songer au marché qu’il avait passé avec elle. Ne plus tenir ses proches à l’écart. Il avait du pain sur la planche mais un deal était un deal. Et Sean n’était pas du genre à ne pas tenir ses promesses.    
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